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GastroValais sort l'artillerie pour sauver les bistrots et cafés de village

Recettes pour sauver les bistrots de village, briser les clichés d'un métier vieillot et chronophage, opposition au salaire minimum : voici les grands thèmes qui préoccupent la branche de la restauration valaisanne. GastroValais tenait son assemblée générale ce mardi à Sion.

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Oriane Binggeli
Oriane Binggeli, Rédaction Rhône FM
14 mai 2025, 07:03
/ Màj. le 14 mai 2025 à 09:35
Dans certains villages, les bistrots sont les derniers bastions de lien social, selon GastroValais
Dans certains villages, les bistrots sont les derniers bastions de lien social, selon GastroValais © KEYSTONE / OLIVIER MAIRE

Quel remède pour sauver les bistrots et cafés de village ? La thématique n’est pas nouvelle : celle des petits villages qui souffrent d’une désertion progressive de leurs services publics.

Pour GastroValais, c’est évidemment l’avenir des petites enseignes gustatives qui inquiète. Ses représentants l’ont dit lors de l’assemblée générale de la faîtière ce mardi. " Dans certains villages, les bistrots sont les derniers bastions de lien social. Si on les laisse disparaître, on perd plus qu’un commerce ", déplore son directeur Stève Delasoie.

Prise de conscience des communes et des banques

L'offensive se prépare pour inverser la tendance. La recette passe d’abord par une invitation faite aux communes, pour mieux réfléchir à l’attribution des autorisations d’exploitation : "Il serait sage d'analyser les dossiers avant autorisation, pour éviter les doublons, comme une prolifération de pizzerias, et veiller à la complémentarité des offres", défend le directeur, qui précise qu'un questionnaire est en préparation. 

Il s’agit aussi de faciliter l’accès aux financements, en appelant les banques à soutenir davantage les jeunes entrepreneurs. "Trop de projets échouent encore faute de fonds propres suffisants", déplore Stève Delasoie. 

" Il faut une prise de conscience collective sur l'importance de maintenir ces lieux de vie dans nos villages. " Stève Delasoie, directeur de GastroValais

Pistes concrètes

Pour encourager l’installation de jeunes repreneurs, GastroValais propose aussi de s’inspirer d’initiatives observées à l’étranger. En France, par exemple, certaines communes n’hésitent pas à donner un coup de main administratif, voire à se porter garantes de prêts bancaires. "Il faut une prise de conscience collective sur l'importance de maintenir ces lieux de vie dans nos villages", estime encore le directeur.

Notons que cette mobilisation passe aussi par les professionnels eux-mêmes, insiste GastroValais. Le " Groupe Jeune " de la faitière, constitué de restaurateurs de moins de 40 ans, se réunit deux fois par an pour réfléchir à des pistes concrètes. Parmi les mesures en discussion : une boîte à outils pour guider les repreneurs, des partenariats avec les communes, ou encore un travail sur l’attractivité des lieux existants.

Revaloriser un métier de passion

Mais pour redonner envie de s’investir dans le secteur, encore faut-il casser les idées reçues. C’est là qu’intervient un autre chantier de taille : celui de l’image.

Fini le chef qui hurle, les casseroles qui volent, et les journées à rallonge sans week-ends. La restauration d’aujourd’hui change de visage, défend GastroValais, qui entend le faire savoir haut et fort, grâce à une campagne d’image ambitieuse, lancée dès cet été. 

Après une première offensive réussie l’an dernier – avec la publication d’un manga distribué à 9000 exemplaires dans les écoles, qui a contribué à une hausse de 7 % des apprentis – cette nouvelle campagne vise cette fois le grand public. Il s’agit de faire évoluer les mentalités, en montrant la réalité moderne d’un métier fondé sur le respect, la collaboration et la passion.

Salaire minimum ? Fausse bonne idée

Autre thème majeur abordé lors de l’assemblée : l’instauration d’un salaire minimum cantonal, projet auquel GastroValais s’oppose fermement. " C’est une fausse bonne idée ", tranche André Roduit, président de la faitière.

La branche met en avant sa convention collective de travail, négociée avec les syndicats, qui garantit déjà cinq semaines de vacances, un 13e salaire dès le premier jour, et des conditions adaptées à la réalité du terrain.

" Imposer un salaire minimum, c’est risquer un nivellement par le bas. Nous, on mise sur la formation et l’évolution. " André Roduit, président de GastroValais

" Fixer un salaire minimum risque de niveler par le bas, en incitant les employeurs à ne proposer que le minimum légal ", redoute André Roduit. Il craint également un affaiblissement des incitations à la formation et à la progression interne.

Pour GastroValais, ce n’est pas à l’État de fixer les rémunérations, mais aux acteurs du terrain de définir un cadre évolutif et équitable.

OB
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