Tensions au sein d'Addiciton Valais : la commission ad'hoc du Parlement ne lâche pas le morceau
La guerre ouverte entre Addiction Valais et la fondation des Rives-du-Rhône n'en finit pas de provoquer des remous.

La guerre ouverte entre Addiction Valais et la fondation des Rives-du-Rhône n'en finit pas de provoquer des remous.
Après la publication, mi-janvier, du rapport Eichenberger concernant la situation des centres de traitement résidentiel de la Fondation Addiction Valais, la Commission santé, affaires sociales et l’intégration du parlement s’est entretenue avec l'auteur ainsi qu’avec le Département, le Service de l’action sociale (SAS) et l’Office de coordination des institutions sociales.
Lors de ces discussions, la Commission SAI a notamment obtenu la garantie de la part du DSSC qu’un nombre représentatif de personnes ayant quitté la Fondation Addiction Valais ou y travaillant encore seront entendues par l'auditeur lors du deuxième volet de son analyse.
Comme elle l’a déjà mentionné dans un postulat urgent déposé lors de la session de novembre 2017, la Commission entend garantir la pluralité des concepts thérapeutiques, des prestations et des prises en charge, à savoir une prise en charge axée sur la limitation des risques, mais également une prise en charge visant l’abstinence totale de toute substance addictive.
En ce qui concerne la demande d’autorisation provisoire d’exploitation déposée par la Fondation Rives du Rhône, elle fait actuellement l’objet d’une analyse détaillée du SAS. Dans un communiqué, Julien Dubuis, président de la Commission SAI fait savoir qu'il suivra de près les suites que les différents intervenants donneront à ce dossier.