Taxe au sac: l?entrée en vigueur pourrait être reportée à 2018

La taxe au sac uniforme dans tout le Valais romand ne fait pas l’unanimité.
Proposé par un groupe de travail afin de respecter le principe du «pollueur-payeur» cher au Tribunal fédéral, tout en évitant un tourisme des déchets, ce modèle se heurte à la résistance de certaines communes qui préfèrent miser sur une taxe au poids.
Martigny-Combe en fait partie. Selon son président, Jacques Flückiger, «ce principe est plus cohérent, car chacun paie ce qu’il doit». La commune devra investir près de 220'000 francs pour équiper les moloks existants. Le règlement pourrait être soumis à l’assemblée primaire en juin, pour une entrée en vigueur en janvier 2017. Autre exemple : Ayent, où le conseil communal privilégie également la taxe au poids. Le dossier devra obtenir l’approbation du conseil général.
Secrétaire du groupe de travail évoqué plus haut, Jean-Daniel Antille admet «qu’un 2% des communes se tourne vers une taxe au poids». Il parle d’exceptions. Pour les autres, la transition est en cours. Mais elle ne devrait pas se faire en janvier 2017, comme initialement prévu. Selon Jean-Daniel Antille, «certaines communes ont demandé de repousser cette entrée en vigueur afin de pouvoir s’équiper en éco-points et déchetteries, puisque la taxe au sac incite au tri». Un report de l’entrée en vigueur à janvier 2018 est envisagé.