Situation "dramatique" pour la Fondation valaisanne "Moi pour Toit"
"Moi pour Toit" se bat pour sa survie.

"Moi pour Toit" se bat pour sa survie.
30 après sa création par le Valaisan Christian Michellod, la fondation, active auprès des enfants défavorisés de la région de Pereira, en Colombie, doit trouver 200 mille francs d'ici la fin de l'année pour boucler ses comptes 2017. Faute de quoi, il faudra prendre des mesures drastiques comme la fermeture de deux foyers pour adolescents, en ville.
Les Valaisans sont les principaux donateurs de cette ONG, à hauteur d'environ 80%, le solde venant des autres cantons romands. Christian Michellod dit sentir ici un sursaut puisque, depuis son appel à l'aide au début octobre, de 60 à 80 mille francs ont déjà pu être réunis. Mais cela ne suffit pas encore. Les personnes sensibles à cette cause peuvent donc annoncer leurs dons à la Fondation "Moi pour Toit" ou même s'inscrire à l'un des deux repas de soutien qui seront organisés vendredi et samedi dès 18h00 à l'Hôtel Vatel, à Martigny.
En trois décennies, "Moi pour Toit" a accueillis 10 mille enfants colombiens dans ses structures, toujours dans un objectif d'éducation et de formation. Actuellement, elle suit 150 d'entre eux. Son budget est de 3'000 francs par jour – 1.1 million de franc par an –, le gouverrnement colombien prenant en charge 30% de la facture.