Sexe, burkinis et selfies : les bains thermaux font face

Sexe, burkinis et selfies : trois problèmes que les responsables des bains thermaux doivent gérer en Valais. A Loèche-les-Bains, les surveillants sont surtout confrontés aux clients qui prennent leurs appareils portables dans l’eau pour se photographier. Selon le directeur des thermes du Burgerbad, Jean-Pierre Rey, cela induit que d’autres personnes en bikini peuvent se retrouver en arrière-plan, sur Facebook par exemple. A Ovronnaz, c’est la même chose. Le directeur adjoint Serge Beslin demande aux surveillants de sensibiliser les baigneurs afin qu’ils ne prennent pas d’autres personnes en photo. Il y a aussi les burkinis, qui ont fait leur apparition l’année passée à Ovronnaz et qui provoquent la grogne de certains clients. Ce maillot de bain qui couvre la quasi-totalité du corps est autorisé dans les bassins, tout comme à Saillon. Son directeur, Jean-Michel Rupp doit également gérer un autre problème. Les rapprochements physiques qui sont quasi instinctifs dans des eaux chaudes. Alors quelle est la politique en la matière ? La réponse de Jean-Michel Rupp.

Se bécoter dans les bains publics, oui, mais dans les limites de la décence, on l’aura compris. Dans les cas "extrêmes", pas de discussion: c'est l'expulsion immédiate, ce qui arrive environ une fois par mois à Saillon. Jean-Michel Rupp relève qu’il faut aussi faire attention quand les remarques des surveillants s’adressent aux personnes homosexuelles. On retrouve Jean-Michel Rupp.

Jean-Michel Rupp a également dû sévir en ce qui concerne l’espace Carpe Diem, réputé à l’époque pour être un lieu de rencontre coquin. Et pour ceux qui se croiseraient à l’abri des regards dans la grotte de la rivière thermale, détrompez-vous. Les surveillants ont des points de vue qui leur permettent d’avoir un œil dans tous les recoins des bassins.