Police cantonale et VIP: existe-t-il un traitement de faveur pour les personnes connues?

Police cantonale et VIP: quand une affaire pénale touche une personnalité publique, la procédure est-elle la même pour tout le monde?

«Pas de traitement de faveur pour les VIP en Valais». C'est Stève Léger, porte-parole de la Police cantonale qui l'affirme. Contrairement au canton de Genève: notre confrère du 20 Minutes le révélait lundi dernier les VIP bénéficient d'une procédure particulière en cas d'interpellation. Nous avons voulu savoir quelle était la position de la police cantonale en Valais. «Pour la police cantonale il est très clair qu’il n’y a pas de directives particulières pour un traitement particulier ou de faveur des VIP. Par VIP nous entendons ces personnalités bien connues qui sont issues du monde politique, sportif, artistique ou médiatique», assure Stève Léger.

Il n'existe pas non plus de listes de personnes à disposition des agents. Pourtant si une personnalité est arrêtée, il existe tout de même une différence. Selon Stève Léger «la différence lorsqu’on a affaire à un VIP dans une affaire pénale, c’est un avis du policier sur le terrain qui part directement chez notre commandant, qui lui-même regarde avec le procureur général parce qu’il s’agit d’une affaire sensible. Il faut réfléchir, apprécier la situation pour, et c’est la différence avec un citoyen lambda, éventuellement communiquer sur l’affaire en question».

Nous l'avons vu la question qui se pose est de savoir s'il faut rendre publique ou non et l'affaire et la personne. Il peut aussi arriver, et cela a déjà été le cas, que la personnalité concernée souhaite jouer la transparence et demande elle-même à communiquer sur son délit. Pour autant, pas de noms barrés dans les procédures en Valais, nous assure Stève Léger.