Plus cash que les clubs services, les groupes BNI : Sion abrite le réseau le plus dense de Suisse
Des entrepreneurs qui mettent leur carnet d'adresses à disposition d'autres entrepreneurs : c'est très succinctement résumé le principe de BNI, Business Network International.
Des entrepreneurs qui mettent leur carnet d'adresses à disposition d'autres entrepreneurs : c'est très succinctement résumé le principe de BNI, Business Network International.
Venu des Etats-Unis, ce réseau d'affaires professionnel s'est implanté en Suisse il y a quinze ans. En plein essor, il y compte aujourd’hui 81 groupes. Six sont valaisans dont celui de Sion, premier du pays par le nombre de membres, selon son comité.
Le "chapter" Tourbillon Sion est pourtant récent. Il a été fondé en 2017 et compte 60 adhérents alors que la moyenne suisse oscille plutôt entre 30 et 40. L'an passé, les recommandations effectuées par les uns au bénéfice des autres ont généré en son sein un chiffre d'affaires record de très précisément 10 millions 616'211 francs. Sur l’ensemble du pays, ce montant grimpe à 322 millions, 20% de plus qu’en 2018.
A l'intérieur de chaque groupe BNI, une seule spécialité d'affaires est représentée. On n'y retrouvera donc pas deux carrossiers, par exemple, profession de l'actuel président du réseau de Sion, Denis Reynard. Tout commissionnement est interdit, la philosophie de BNI étant "qui donne reçoit". On y a parle d'argent de manière décomplexée.
Suivant les secteurs d'activité, l'apport du réseau peut représenter 10% du chiffre d'affaires, sachant que les entreprises qui ne disposent pas de force de vente se retrouvent subitement avec autant de "commerciaux" que le groupe compte de membres.
Les groupes valaisans hormis celui de Sion sont : Simplon-Brig, Vispa, Sierre-Cité du Soleil, Octodure, Chablais; Leuk est en planification