Parce que protégée, la "Fondue glareyarde" agite les esprits sierrois
Ne peut pas faire de la « glareyarde » qui veut : le terme est une marque protégée.

Ne peut pas faire de la « glareyarde » qui veut : le terme est une marque protégée.
Depuis plus de deux ans puisque l’enregistrement est effectif depuis le 25 mars 2014.
Sauf que des différends récents quant à son utilisation ont remis d’actualité la protection du terme, attribuée par l’institut fédéral de la propriété intellectuelle à un tenancier d’établissement sédunois, Patrick Schuppli.
A Sierre, en particulier dans le quartier de Glarey, depuis plus de 30 ans, les esprits s’échauffent car, historiquement, le quartier est le berceau de la « glareyarde » dont l’appellation est née dans le café de l’Anniviers. Son tenancier de l’époque, Marco Posse, en réclame d’ailleurs la paternité en collaboration avec le boucher du quartier Robert Bond puis quelques années plus tard avec Feu Robert Salamin, dont les fils ont poursuivi l’aventure.
Mais non protégée par les initiants, l’appellation « fondue glareyarde » est donc devenue une marque attribuée à un restaurateur sédunois. Du coup, initiants et adeptes suspectent une manœuvre purement financière. Patrick Schuppli, s’en défend. Il a, dit-il, bloqué la marque pour éviter qu’elle ne soit utilisée hors du Valais. Quant à l’intérêt financier, il dit n’avoir rien gagné avec cette mesure de protection, d’autant qu’il ne souhaite pas monnayer son éventuel usage et qu’il est prêt à en discuter, quand bien même, il n’a eu aucune demande en ce sens.
Marco Posse souhaite rapatrier son « produit », au mieux à Glarey, au pire, à Sierre. Il se dit soutenu par le « Poretsch » association du quartier germanophone sierrois.
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