Meurtre de la Tzoumaz : "je ne voulais pas tuer !", affirme l'accusé
Il est arrivé entouré par deux policiers, menottes aux pieds, au troisième étage du Tribunal cantonal, à Sion.

Il est arrivé entouré par deux policiers, menottes aux pieds, au troisième étage du Tribunal cantonal, à Sion. Salle 305.
Ce Valaisan de 52 ans, cheveux poivre et sel, moustache et bouc, était jugé ce mardi matin en appel pour le meurtre d’une dame de 85 ans à la Tzoumaz en avril 2013. Un « crime odieux » selon les termes même du code pénal suisse, celui d'une vieille dame d’1m46 pour 34 kilos, étranglée puis brûlée. En première instance, au tribunal de Martigny, l’homme a été condamné à 16 ans de prison suivi d’un internement.
« Ce que j’ai vécu le 16 avril 2013 a été un traumatisme », a affirmé l’accusé devant la cour.
Réponse du Président : « pour la victime, ça a été pire encore, vous vous rendez compte de ça ? »
-Oui, mais je ne souhaitais pas la tuer…
Pour le ministère public, assassinat il y a bien, malgré la possible absence de préméditation. Car en droit suisse, l’assassinat est défini comme un meurtre commis avec une « absence particulière de scrupules, notamment si son mobile, son but ou sa façon d’agir est particulièrement odieux »
Une évidence dans ce dossier selon le procureur Alexandre Sudan. Il demande la même peine qu’en première instance. L’accusé lui, a lu une lettre en fin de matinée, à la fin de l’audience. Il dit avoir changé, être un homme nouveau et plus réfléchi. « Je souffre de son décès », a-t-il conclu.
Le verdict sera transmis dans les 5 jours aux parties. Ensuite, le tribunal a entre 60 et 90 jours pour rédiger un jugement complet.
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