Marianne Maret, candidate aux Etats : «Je savais que la campagne serait rude»
Durant ces prochaines semaines, Rhône FM bouleverse ses programmes et invite les différents candidats au Conseil des Etats lors des matinales.

Durant ces prochaines semaines, Rhône FM bouleverse ses programmes et invite les différents candidats au Conseil des Etats lors des matinales. On parle bien sûr des élections fédérales d’octobre 2019. Ce lundi matin, c’est Marianne Maret, candidate PDC, qui répond à nos questions.
Sa candidature est scrutée de toute part. Marianne Maret est sous le feu des projecteurs depuis le début de la compagne électorale, elle le sait. Car à travers elle, c’est une élection historique qui se profile. Deux possibilités : soit Marianne Maret, ancienne présidente de Troistorrents, échoue et sa non-élection provoquerait la chute du PDC (Pour la 1ere fois, un élu valaisan au Conseil des Etats ne serait pas PDC). Soit elle réussit, devient Sénatrice et là encore, une première ! Le canton enverrait une femme à la Chambre haute. Du jamais vu.
«Il faut rapatrier l’Agroscope de Changins en Valais»
Dans son programme, l’ancienne présidente de la COGEST, la Commission de gestion du Grand Conseil, affirme que sa priorité est la «défense de notre canton, de ses habitants, de son économie, de son environnement». Dans les faits, un exemple ? «On doit défendre la viticulture, évidemment. Nous sommes le canton qui produit le plus en Suisse. J’ai une chose qui me tient à cœur. Je ne pensais pas en parler ce matin et le garder encore un peu au chaud (rires). C’est au sujet de l’Agroscope, ce centre de recherches agronomiques. Il y en a quelques-uns en Suisse. L’Agroscope lié au vin est à Changins. Changins, c’est un sur le canton de Vaud, tout près de Genève. Un endroit qui n’a quasi plus aucune viticulture aujourd’hui. Ça n’a aucun sens, il faut rapatrier l’Agroscope lié à la viticulture en Valais. Le Valais je le répète, le plus gros producteur».
«Je n’aimerais pas avoir un loup empaillé dans mon bureau!»
Vendredi dernier, au micro de Rhône FM, la candidate indépendante Jacqueline Lavanchy s’est prononcée pour l’interdiction des combats de reines. Une position qui a suscité un tollé dans le monde des éleveurs valaisans. Quelle position pour Marianne Maret ? Ecoutez sa réponse dans notre interview ci-dessus...Extraits choisis : «Ces vaches combattent dans la nature, dans les alpages, c’est normal. Bien sûr que je suis pour les combats de reines». Le loup ? «La première chose, je tiens à le dire, c'est que je n’aimerais pas avoir un loup empaillé dans mon bureau (...) Mais oui, je suis pour la régulation du loup. Il faut aller près de la population qui vit ces attaques pour comprendre ce qu’il se passe»...
Affaire Rossier : «Je savais que la campagne serait rude»
Une affaire semble coller à la peau de la candidate Marianne Maret depuis une semaine. L’affaire Joël Rossier, du nom de cet ancien Chef de Service de l’environnement, qui a démissionné en juin dernier. Comment vit-elle la sitation ? Interview ci dessous ! Extraits : «Aujourd'hui, même si malheureusement je ne peux pas tout dire, ça me pèse que la population ne sache pas le contenu de ce rapport». Quelle réaction de Marianne Maret face à ces attaques, de quoi la faire renoncer à briguer le poste ? «Mais vous riez ?», répond-elle instantanément. «Bien sûr que je vais aller jusqu’au bout ! Est-ce que j’ai une tête de loser en ce moment ? Sérieusement, blague à part, je m’y étais préparée. En ma qualité de vice-présidente du PDCVr, j’ai suivi une campagne au Conseil d’Etat et la dernière campagne au Fédérales il y a quatre ans... Et je savais que cette campagne serait rude».
Ci-dessous, des extraits de notre émission spéciale ce lundi matin sur Rhône FM