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Le docteur Bernard et la candidate UDC Gabrielle

A une semaine des élections fédérales, les femmes ont le vent en poupe !

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Rédaction Rhône FM, Rédaction Rhône FM
10 oct. 2019, 11:47
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A une semaine des élections fédérales, les femmes ont le vent en poupe ! En Valais, elles sont de plus en plus nombreuses à se lancer dans la vie publique. Pour l'occasion,  Rhône FM vous propose une série inédite... et un regard différent, celui de leurs compagnons. Ce jeudi, rencontre avec le docteur Bernard Barras, mari de l’UDC Gabrielle.

Bernard Barras, c'est tout d'abord une voix. A la fois grave et assurée. On l’entend souvent résonner dans la capitale valaisanne. Ici, on le connait comme le «docteur Barras». Médecin généraliste, dont le cabinet est à Sion. Aujourd'hui pour notre entretien, pas de consultation, il se présente simplement comme «l'époux de Gabrielle».

«Je l’ai poussée à se présenter !»

Gabrielle Barras, un parcours atypique. De patronne des Syndicats Chrétiens du Valais en 2012, on la retrouve du côté de l'UDC sept ans plus tard. Elle est candidate pour le Conseil national, la seule femme présente sur la liste principale du parti. La seule femme entourée de six hommes, novice en politique… Alors forcément avant de prendre une telle décision, dans le couple, on en a parlé. «Oui, elle a demandé mon avis et je peux vous dire que c’est même moi qui l’ai poussée à accepter», confie son mari. «Comme elle avait de la disponibilité, du temps libre... A mon avis une forme de compétence, puisqu’elle est juriste... Je me suis dit que c’était une bonne idée de mettre son temps pour la politique, pour la politique.»

Sa compagne à l’UDC, une crainte ?

Bernard et Gabrielle ont pris le temps de la réflexion. Mais reste que l'UDC, à tort ou à raison, est un parti clivant. A cet instant, le compagnon a-t-il peur pour son épouse ? «Non. Quand on fait de la politique, on sait qu’on va prendre des coups. C’est les règles du jeu. Elle est assez mature, assez grande, elle a assez d’expérience de vie ! Des femmes il en faut. Une femme en politique, c’est toujours un plus».

Les clichés sur le Valais, ça suffit !

Bernard Barras plaide pour  l'engagement des femmes en politique  Mais entre nous, Bernard Barras... Une femme qui fait de la politique, ce n’est pas si courant, une femme engagée à l’UDC, encore moins. Quel est le regard des Valaisans ? La réponse est claire. «Les gens admettent de plus en plus qu’on a le droit d’être différent et de penser différemment. Le Valais s‘est ouvert, il faut l’admettre définitivement. Il faut cesser des rester sur ces clichés qui nous desservent !» Bernard Barras conclut. «Ses idées politiques ne me dérangent pas, au contraire. Elle a sa propre opinion, elle ne dépend pas de moi pour penser par elle-même !» (L’interview de Barnard Barras, à découvrir ci-dessous)

Elles font de la politique, ils sont les hommes de l'ombre. Ce vendredi, pour l'ultime volet, Christian Maret, mari de la candidate aux Conseil des Etats Marianne. Christian Maret, surnommé affectueusement «la First Lady du Val d'Illiers». L’interview Rock and Roll, c'est ce vendredi, sur Rhône FM.

A écouter aussi:

Christian Maret, la «first lady» du Val-d’Illiez

Madeline et Jean-Pierre Heiniger: les Genevois à la conquête du Valais

Les Grichting: le footballeur dans l’ombre de la politicienne

Maurice Nanchen: «Avoir une femme en politique, ils pensaient que c’était une punition du ciel!»

Thomas Schürch
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