La pratique du "secret" sous la loupe de la HES-SO Valais-Wallis

Douleurs, verrues, brûlures, allergies? la "pratique du secret" pour alléger les peines est encore très répandue en Suisse romande et jusque dans les institutions.
C'est sur le rapport du personnel soignant aux guérisseurs qu'une étude de la HES-SO Valais-Wallis a orienté ses réflexions dans le cadre des débats autour des médecines complémentaires. Initiant de la démarche et professeur dans la filière soins infirmiers Claude-Alexandre Fournier donnera conférence aujourd'hui , dès 17h, à l'aula FXB, à Sion, pour y livrer quelques "résultats d'étape".
Il faut dire qu'aussi mystérieuse que soit la pratique, elle a pris pied depuis longtemps dans les murs de nos hôpitaux. Le personnel des différents sites de l'hôpital du Valais par exemple, dispose d?une liste de numéros de téléphone de praticiens qui peuvent être sollicités dans certaines situations et en principe sur demande des patients. Et il est loin d'être le seul établissement à le proposer.
Il reste toutefois difficile de rendre compatibles les parts de mystère et de croyances religieuses avec le monde rationnel de la médecine traditionnelle. "Il y a un aspect extrêmement pragmatique du soignant : il utilise, ça marche et tant mieux, ça ne marche pas et tant pis", explique Claude-Alexandre Fournier (interview ci-dessous) qui ajoute que les croyances et les mécanismes n'interviennent pas forcément", précise t'il.
L'étude dont une partie des conclusions et réflexions sera présentée à l'aula FXB, doit déboucher sur des publications.