Des députés valaisans interpellent le Conseil d'Etat à propos de l'ours
L’UDC Grégory Logean a déposé une nouvelle interpellation au sujet du Plan Ours de la Confédération. Il demande au Conseil d’Etat valaisan de se positionner sur les mesures à prendre si cet animal arrivait en Valais.

L’ours inquiète certains députés UDC au Grand Conseil valaisan. Grégory Logean, Eric Jacquod et Arnaud Genolet ont déposé une interpellation. Son but: que le Conseil d’Etat s’explique au sujet du Plan Ours de la Confédération.
Celui-ci définit les principes de gestion des ours bruns en Suisse depuis 2006, ainsi que les conditions dans lesquelles il peut être abattu. Or, selon Gregory Logean, elles ne sont pas assez strictes et la Suisse ne serait pas prête en cas d’arrivée de l’ours sur notre territoire.
Ce n’est pas la première fois que Grégory Logean interpelle le gouvernement cantonal à ce sujet. Il s’était déjà adressé à l’exécutif en 2017 et 2019. Le député valaisan a déposé cette requête après un nouvel élément: l'attaque qui a coûté la vie à un jeune joggeur italien en avril dernier, à 50 km de la frontière suisse.
"On ne dit pas que l'ours va arriver demain, mais nous estimons que le Valais doit s'y préparer dès maintenant."Grégory Logean, député UDC au Grand Conseil
Ce Plan Ours édicte également des règles de cohabitation avec cet animal. Mais le politicien UDC ne veut pas cohabiter avec lui. Il pense que c’est bien trop dangereux et que la Confédération n’est pas assez pragmatique à ce sujet.
Grégory Logean souhaite rappeller ce qui s'était produit lors de l’arrivée du loup en Suisse. Ce prédateur se trouve dans nos contrées depuis 1995 officiellement. Au départ, seuls le Valais et les Grisons étaient concernés par sa réapparition. Et il aurait fallu attendre que de gros dégâts soient constatés dans d’autres cantons pour que les autorités fédérales prennent des mesures. Désormais, des plans de régulation ont vu le jour.
Le Plan Ours de la Confédération prévoit également un programme de gestion des déchets. Grégory Logean s'interroge également au sujet d’éventuelles charges pour le canton et les communes.