Correction du Rhône : l'ADSA ragaillardie depuis la publication du rapport Voyame
3e correction du Rhône : l'Association de Défense du Sol Agricole se sent désormais entendue et écoutée. La publication du rapport Voyame a définitivement changé la donne.
Du changement à la tête de l'ADSA, l'Association de Défense du Sol Agricole. Après dix années de présidence, Olivier Schupbach a décidé de passer la main.
Le flambeau a été repris mercredi à Fully par le propriétaire-encaveur de Riddes, Christophe Laurenti.
Forte de 350 membres, l'ADSA se bat depuis sa fondation, en 2007, contre le projet de 3e correction du Rhône qu'elle juge beaucoup trop gourmand en surfaces cultivables. Publié il y a une année, le rapport Voyame est venu la conforter encore dans ses certitudes.
Christophe Voyame, l'auteur de l'analyse qui a débouché sur la décision du Conseil d'Etat valaisan de réviser le projet de sécurisation du fleuve, était, d'ailleurs, l'invité de l'ADSA à l'occasion de cette assemblée générale.
Sa conférence a été "captivante", selon la cinquantaine de membres présents. Il faut dire que les conclusions de son rapport étaient aussi, dès le départ, celles de l'ADSA : un projet trop coûteux et disproportionné.
L'Association de Défense du Sol Agricole espère maintenant du concret, c'est-à-dire un redimensionnement. La publication de ce rapport a été ressentie comme une "victoire". Reste à transformer l'essai. Ce qui est certain, c'est que, selon elle, souffle un vent nouveau.
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