Contrôle aérien : Skyguide insdispensable pour l'aéroport de Sion

L’aéroport de Sion planche sur son avenir. L’exemple de collaboration décroché il y a peu avec la compagnie PowdAir l’illustre : dès décembre 2017, le groupe devrait desservir, pour Sion, au moins sept destinations au Royaume-Uni et au Benelux. Le hic, c’est que d’ici là, il faudra trouver une solution pour le contrôle aérien. Qui des aéroports suisses, de la ville, du canton ou de la Confédération prendra le relais ? A l’heure qu’il est, personne ne peut le dire concède Aline Bovier, directrice de l’aéroport. Dans tous les cas, sans Skyguide, Sion ne pourrait espérer aucun développement via des partenariats de compagnies et on pourrait alors, prévient Aline Bovier, comparer Sion à d’autres petits aéroports comme la Blécherette.
Une situation que ne souhaitent pas les autorités, ni cantonales, ni communales. Sauf que celles-ci n’ont guère voix au chapitre dans des négociations qui seront conduites par l’ASA, l’Association suisse des aéroports.
Quoi qu’il en soit, et compte tenu de la dimension nationale de l’espace aérien, la ville privilégierait volontiers la piste du « service public de la Confédération » dans la gestion aérienne, explique Christian Bitschnau, vice-président de Sion est désormais en charge du dossier par son dicastère du tourisme mais les discussions sont actuelleemnt au point mort, ou presque.
Il faudra compter l’année pour trouver la réponse, soit à peu près le délai de mise en route du nouveau partenariat annoncé avec la compagnie PowdAir qui dès décembre 2017 doit desservir, pour Sion, au moins sept destinations au Royaume-Uni et au Benelux.