Après "le Valais depuis les airs", cap sur le Myanmar. La série de vidéos youtube d'un jeune Bleck

Il y a eu les montagnes valaisannes. Puis Moscou, puis le Japon. Avant de réaliser ses rêves de cinéma, Baptiste Mabillard signe un nouveau voyage en images, celui du Myanmar.
Des décors époustouflants. Des temples et des sourires d'une population qui l'aura touché par sa simplicité et son accueil. De son périple d'un mois au Myanmar, Baptiste Mabillard gardera longtemps le souvenir de ses rencontres, de ses aventures et des paysages hors du commun qu'il a pu arpenter au Myanmar.
Le nouveau chapitre de ce jeune Bleck passionné d'images s'est écrit, en pleine crise du covid pour la Suisse, mais à plus de 8000 km dans les terres reculées de l'ancienne Birmanie. Plus grande que la France et la Suisse réunies, le pays aura été son terrain de jeu pour en dresser le portrait pour tour-operator helvétique. Rencontre insolite dans un pays aux mille couleurs.
Les régions montagneuses du Myanmar... un peu comme le Valais
«Le Myanmar a une culture complétement différente, c’est très dépaysant, réagit le jeune cinéaste. Au niveau des paysages, on peut dire que c’est assez semblable au Valais pour les régions montagneuses, mais il y a aussi des déserts et une multitude de paysages qui sont complétement différents. C’est vrai qu’entre le projet le Valais depuis les airs et celui-ci, on passe un peu du coq-à-l’âne. Mais c’est aussi ça de voyager: sortir de sa zone de confort.»
Une soif de découvertes
Ses vidéos, au nombre de neuf, il les offre au public, une par une, chaque vendredi dès 16h, sur la chaîne Youtube de Shelduck production. Une étape vers son véritable but : le cinéma. Au lendemain de ses 18 ans, il créait d’ailleurs déjà sa petite société de production du nom de sa chaîne. En attendant, le chemin qu'il a choisi d'arpenter pour atteindre ses buts passe par une approche nettement moins traditionnelle que d'autres cinéastes en herbe. «Au fond, le cinéma, c’est de l’audio-visuel, explique Baptiste Mabillard. Beaucoup de gens passent par ce vecteur-là pour faire du cinéma.»
Leur manière d’apprendre? Tout faire en autodidacte. « Peut-être qu’on aurait dû faire une école de cinéma, on aurait peut-être pu apprendre plus, nuance le jeune Valaisan. Mais au fond, en étant autodidacte, ce qui est beau et ce que j’aime c’est cette soif de découvertes.»
4 millions pour aller au bout de ses rêves
Aujourd’hui, Shelduck est viable. «On ne roule pas sur l’or, commente Baptiste Mabillard. Mais oui, c’est viable. Ce qui reste le plus important c’est de faire ce qu’on aime: voyager, rencontre des gens et partager.» Pour la suite, Baptiste Mabillard se dit prêt. Déjà accompagné d'autres professionnels, il travaille sur un long métrage, 100% maison et dont le synopsis est sur pied. Ne manquent que les fonds, niveau professionnel, pas moins de 4 millions pour aller au bout de son rêve.