16 ans de prison et l'internement pour l'assassin de la Tzoumaz
C’est bien un assassinat qui s’est produit le 16 avril 2013 dans un appartement de la Tzoumaz.
C’est bien un assassinat qui s’est produit le 16 avril 2013 dans un appartement de la Tzoumaz.
Mardi soir, les juges du tribunal d’arrondissement de Martigny ont prononcé une peine de 16 ans de prison, soumise à des mesures d’internement.
L’accusé est notamment coupable d’assassinat et d’atteinte à la paix des morts.
Pour rappel, ce Valaisan de 52 ans avait sauvagement tué une octogénaire domiciliée dans la région, à la suite d’une altercation.
La victime l’accusait de lui voler des bijoux et de l’argent et l’a menacé de porter plainte. Après avoir perdu les nerfs, le condamné l’a ceinturée par derrière et l’a étouffée. Il l'emmène ensuite dans la salle de bains, lui cassant au passage plusieurs os, elle, qui souffrait notamment d'ostéoporose et qui mesurait 1 mètre 46 pour 34 kilos.
L’assassin l'a ensuite jetée dans le bac de douche et a serré son poing sur le cou de la victime durant de longues minutes.
Mais l'horreur ne s'arrête pas là.
Dans un premier temps il lui met le feu au visage, car il panique, explique-t-il, en voyant le regard vide de la vieille dame le fixer toujours.
Il sort pour boire de l’alcool dans un établissement public de la Tzoumaz, puis revient au domicile, déplace la dépouille dans sa chambre et tente de mettre le feu au corps pour effacer les preuves.
Le Valaisan est arrêté le 19 avril 2013, dans l’immeuble de la victime. Il voulait y retourner pour "terminer le travail".
Mais entre temps, une infirmière du CMS de la région avait découvert le corps et l’avait signalé à la police.
Au moment du jugement, l’accusé n'a pas cillé. Il est resté impassible, le regard vide, une attitude qu'il a d'ailleurs gardé ce matin tout au long des plaidoiries. Celui qui souffre notamment de troubles narcissiques et bipolaires selon les experts, devra donc se soumettre à des mesures d’internement. Le condamné fera l’objet d’une évaluation au deux tiers de sa peine. Les experts et la justice pourraient à ce moment-là envisager la liberté conditionnelle.
Notez que la défense se réserve encore pour faire appel, elle a dix jours pour le faire.