Nathan Vouardoux: «Porter le maillot de l’équipe de Suisse, c’est quelque chose de grand»

L’équipe de Suisse de hockey sur glace poursuit sa préparation des futurs championnats du Monde. Sa deuxième semaine d’entraînement a lieu du côté de la Vaudoise Arena de Lausanne où elle défiera la France samedi. La veille, les deux formations s’affronteront une première fois à Viège où la Nati était déjà de passage la semaine dernière avec, à la clé, une défaite face à la Slovaquie vendredi.

«Viège, ça a toujours été le derby pour moi quand j’étais petit. Y jouer, ça reste spécial.» Nathan Vouardoux

Ce double rendez-vous à la Lonza Arena a forcément une saveur particulière pour le portier haut-valaisan du HC Davos Gilles Senn mais également pour le défenseur de Rapperswil Nathan Vouardoux. «C’est pas loin de la maison donc beaucoup de membres de ma famille ont prévu de venir assister aux deux matches. Et puis Viège, ça a toujours été le derby pour moi quand j’étais petit. Y jouer, ça reste spécial», sourit le Sierrois de 21 ans.

Parti du Valais à 15 ans

Parti en 2016 de la cité du Soleil pour rejoindre le mouvement junior du Lausanne HC, Nathan Vouardoux revient donc (provisoirement) en Valais sept ans plus tard, avec un maillot de l’équipe de Suisse A sur les épaules. «C’est énorme. Porter ce maillot, c’est toujours quelque chose de grand. J’en suis très fier et je vais tout donner pour avoir la chance de continuer à le faire le plus longtemps possible.»

«Trop réfléchir, c’est le meilleur moyen de passer à côté de ses matches. Je m’efforce donc de rester le plus relax possible.» Nathan Vouardoux

Élu révélation du championnat de National League l’an dernier, le défenseur a découvert une première fois les joies de la sélection en février lors des Beijer Hockey Games à Malmö et Zurich. Aujourd’hui, il se retrouve donc à quelques semaines d’une participation aux championnats du Monde que la Nati débutera le 13 mai prochain à Riga. «Je n’y pense pas encore», assure-t-il. «J’y vais step by step. Évidemment qu’on ressent une petite pression lorsqu’on est là, au début de la préparation. On sait qu’il faut être performant pour prouver au coach qu’on mérite d’être de la partie. Mais il faut essayer d’évacuer cette pression. Trop réfléchir, c’est le meilleur moyen de passer à côté de ses matches. Je m’efforce donc de rester le plus relax possible. Relax et concentré.»

De courtes vacances après les playoffs

Éliminé en quarts de finale des playoffs de National League avec Rapperswil face à Zoug, Nathan Vouardoux n’a pas eu énormément de temps pour recharger les batteries. «Deux petites semaines avec quatre jours à l’étranger. C’est court mais c’est pour une bonne chose», souffle-t-il. «Aujourd’hui, je me sens suffisamment frais pour participer aux Mondiaux et aller le plus loin possible dans la compétition. On a un bon groupe, le staff fait de l’excellent travail donc on a les cartes en main pour réussir quelque chose cette année.»

«On ne peut qu’apprendre au contact de certains joueurs de l’équipe. Je suis à l’écoute du moindre conseil de leur part.» Nathan Vouardoux

D’ici au départ pour les Mondiaux, de nombreux changements auront lieu au sein du cadre national. Les éléments éliminés en demi-finales des playoffs, les joueurs de Genève et Bienne qui se disputent actuellement le titre et ceux qui verront leur saison en NHL se terminer prématurément débarqueront sous les drapeaux, d’autres devront s’en aller. En attendant de savoir quel sort lui sera réservé, Nathan Vouardoux prend tout ce qu’il peut des joueurs qui l’entourent, à l’image de l’éternel Andres Ambühl, bientôt 40 printemps au compteur. «On ne peut qu’apprendre au contact de tels joueurs. Ils ont une expérience que je n’ai évidemment pas donc je suis à l’écoute du moindre conseil de leur part.»

Prochain rendez-vous pour Nathan Vouardoux et l’équipe de Suisse vendredi à 19h45 face à la France à la Lonza Arena de Viège.