Pour Servette et Steve Rouiller, le plus dur sera de confirmer

Dithyrambique à propos de ses coéquipiers, de la colonne vertébrale qu’il incarne aussi, Steve Rouiller ne repart pas de zéro dans cette nouvelle saison. Il sait en revanche que le changement d’entraîneur – Thomas Häberli – peut amener son lot de chamboulements. "Peut-être", convient le Chablaisien. "Mais je ne pense pas qu’il (ndlr : le nouvel entraîneur) va tout révolutionner. Il a certainement observé notre parcours de la saison dernière. Cela apportera une nouvelle fraîcheur mais il va sans doute aller dans notre sens." 

Convaincu jusqu’ici par le discours de son nouveau coach, Steve Rouiller confirme que le prédécesseur, René Weiler, gardera une place à part dans sa propre trajectoire. "On était assez proches avec Monsieur Weiler. On avait un lien particulier. Il me demandait beaucoup de conseils sur l’équipe. Après, c’est le foot. Les entraîneurs tournent comme les joueurs et je n’ai aucun souci avec ça. Je suis certain de pouvoir créer un bon lien avec le nouveau coach."

S’il ne se fait pas de mouron concernant le changement sur le banc, c’est que Steve Rouiller en a vu d’autres. "Surtout je ne me mets pas de pression", affirme-t-il. "À mon âge, j’essaie surtout de prendre du plaisir et de tout donner jusqu’au bout. Je veux prouver aux yeux de tout le monde que j’en ai encore sous le pied."

Son statut dans l’équipe reste à définir mais le défenseur grenat affiche toujours la même détermination. Selon lui Servette doit continuer de grandir, continuer de produire du jeu aussi. "C’est clair. On veut aussi donner du plaisir à nos supporters. Dès qu’on sera au point physiquement, tout deviendra plus facile."

À bientôt 34 ans, Steve Rouiller affiche une sérénité à toute épreuve. En fin d’interview, il nous avoue encore avoir suivi d’un bon œil la remontée du FC Sion en Super League. La formation valaisanne qui découvrira à son tour la nouvelle formule du championnat à 12 équipes.