Mathias Reynard tire un bilan positif de ses 100 permiers jours au Conseil d'Etat

Après 100 jours en fonction, Mathias Reynard tirait ce jeudi un premier bilan positif. Seul devant une dizaine de journalistes, le chef du Département de la santé, des affaires sociales et de la culture a passé en revue les principaux dossiers qui l'ont occupé jusqu'ici.

Souffrance des jeunes: une des premières demandes

Et plus particulièrement le premier projet porté par son équipe : le renforcement des urgences psychiatriques pour les jeunes. «Cela me tenait énormément à coeur, parce qu'à Berne j'avais interpellé plusieurs fois mon collègue Alain Berset et les équipes de l'OFSP sur cette question de la souffrance des jeunes. Il manquait à mes yeux des solutions et on nous renvoyait toujours vers les cantons», explique le socialiste. «Arrivé au département au niveau cantonal, c'est une des premières demandes que j'ai faites à l'hôpital: avoir un état des lieux. L'état des lieux étant alarmant, on a pu prendre des mesures rapides.» Le chef du Département de la santé a donc décidé de renforcer le soutien psychiatrique des 14-24 ans, via un projet-pilote mené jusqu'à la fin de l'année. Les équipes soignantes d'urgence psychiatrique ambulatoires ont été renforcées et une hotline a été créée.

«Dans la lutte contre le coronavirus, la première décision que j'ai dû prendre a été d'élargir la vaccination» Mathias Reynard

Dès son entrée en fonction, Mathias Reynard a également poursuivi la lutte contre le coronavirus. «La première décision que j'ai dû prendre a été d'élargir la vaccination. Actuellement, deux tiers des plus de 16 ans ont reçu au moins une dose du vaccin.»

Les tensions de la campagne sont oubliées

Entré en fonction le 1er mai dernier, après une campagne électorale parfois tendue, Mathias Reynard l’assure : il règne un très bon esprit de travail au sein du Conseil d'Etat. «C'est une bonne surprise pour moi. Les Valaisannes et les Valaisans ont vu la campagne, qui a été assez dure, assez engagée, où il y avait des fronts très clairs», rappelle le conseiller d'Etat. «Et puis en fait, une fois autour de la table, eh bien! l'ambiance est excellente. On est parti peut-être sur une certaine méfiance parfois, et on est aujourd'hui dans une relation de confiance.»

«Les gens n'ont pas envie que leur gouvernement passe son temps à se bagarrer sur des questions partisanes ou de personnes.» Mathias Reynard

Le socialiste reconnaît apporter du soutien à ses collègues, quand ils en ont besoin sur certains dossiers. Mais il reçoit également un très fort soutien dans ses dossiers, surtout avec la crise sanitaire qu'il doit gérer. «Vraiment c'est positif. Les gens n'ont pas envie que leur gouvernement passe son temps à se bagarrer sur des questions partisanes ou de personnes. Ils ont envie d'un gouvernement qui fonctionne bien ensemble et je pense qu'on peut vraiment dire que c'est le cas aujourd'hui.»

De Berne au canton: un changement impressionnant

En troquant son costume de conseiller national pour celui de conseiller d'Etat, Mathias Reynard reconnaît avoir vécu "un changement impressionnant". Il a été surpris par le nombre de décisions à prendre quotidiennement, le côté "rapide et concret" du travail et les nombreuses attentes et demandes de la population.

Mathias Reynard a également listé devant la presse toute une série de projets qui devraient se concrétiser durant cette législature. Parmi eux un SAMU social ou encore la mise sur pied d'une politique contre la discrimination, spécialement l'homophobie. Espérée en 2022, elle s'appuiera sur les résultats d'une étude de Promotion santé Valais, attendus pour septembre.

Prochain bilan des 100 jours: Franz Ruppen

Enfin, l'UDC Franz Ruppen, second nouvel élu au Conseil d'Etat valaisan, n'a pas pu faire son bilan des 100 jours aux côtés de Mathias Reynard, comme les deux hommes le souhaitaient. Mais il le fera bientôt, a annoncé Mathias Reynard aux journalistes.