Les bons offices dans l'affaire chypriote
Berne pourrait jouer les bons offices dans la question chypriote
La question chypriote pourrait bénéficier des bons offices de la Suisse. Ankara aurait accepté sur le principe la proposition réitérée vendredi par Ignazio Cassis lors d'une visite à Berne de son homologue turc Mevlüt Çavuşoğlu.
Lors de leur deuxième rencontre en deux ans à Berne, les deux ministres des affaires étrangères ont notamment évoqué la question chypriote, la Suisse réitérant ses bons offices déjà présentés en 2019. Le conseiller fédéral a souligné la volonté de la Suisse de continuer à contribuer par ses bons offices à la résolution de la question chypriote.
"Il est dans l'intérêt de la Suisse de poursuivre sur la voie d'un dialogue ouvert et constructif avec la Turquie", a déclaré Ignazio Cassis, cité dans un communiqué du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) au terme de la rencontre.
D'après le quotidien turc Sabah, repris par des agences étrangères dont Reuters, la Turquie aurait accepté sur le principe la proposition de la Suisse. Dans sa dépêche, Reuters évoque les bons offices dans le cadre du conflit en Méditerranée orientale, ce que dément le DFAE.
Les ministres des affaires étrangères ont certes également évoqué la situation en Libye et la montée des tensions dans la région de la Méditerranée orientale, au sujet desquelles M. Cassis a exprimé sa préoccupation.
Le chef du DFAE a réitéré la détermination de la Suisse à poursuivre une politique de dialogue visant à une résolution pacifique des conflits. A cet égard, il a appelé à un dénouement rapide de la crise qui touche actuellement la direction de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).