Le réchauffement climatique influence le goût des vins valaisans
Le Valais a connu un été très chaud. Ce qui a aussi influencé la vigne. Les explications du chargé de recherche à l’Agroscope Vivian Zufferey.

A l’heure où les vendanges s’achèvent, les spécialistes peuvent déjà faire des pronostics sur le goût des millésimes 2023. Ces vins seront probablement assez sucrés et alcoolisés. En cause: les vagues de chaleur qui se sont produites en Suisse, en particulier durant les mois de juillet et d'août.
Le Valais n'a pas été épargné. Et ce n’est pas la première fois que ce phénomène se produit. C’est Vivian Zufferey, chargé de recherche à l’Agroscope, le centre suisse de recherche agronomique et agroalimentaire, qui le souligne. Ce scientifique étudie le comportement de la vigne face au réchauffement climatique, notamment sur la station d’essai du domaine leytronain du Grand-Brûlé. Mais selon lui, l’impact de ce réchauffement n’est pas forcément négatif.
La situation est un peu différente en ce qui concerne les vins qui ont des exigences thermiques moins élevées, comme le pinot noir.
Différentes techniques culturales
La typicité de certains vins est ainsi appelée, tout comme le climat, à évoluer. Dès lors, doit-on craindre pour des nectars plus secs typiques de la région? On pense au fendant, par exemple.
Mais à ce sujet, l'expert est catégorique: il n'y a pas de quoi trembler pour ce nectar emblématique du terroir valaisan. Des solutions existent pour le maintenir tel qu'il est.
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