Voitures électriques : les pros valaisans de l'automobile anticipent

Au rayon « voiture », la révolution est en marche.
C’est devenu une évidence pour les professionnels valaisans de l’automobile, au regard de l’enquête menée par Alpiq sur l’expansion du marché de la voiture électrique : à l’horizon 2020, un véhicule sur 4 produits dans le monde, disposera d’une prise. Premier corollaire : on devrait dénombrer quelques 750 mille points de recharge dans les 4 prochaines années (650 000 points de recharge domestique lente, 80 000 stations de recharge accélérée sur les lieux de travail et 23 000 bornes publiques de recharge accélérée dans les villes, assorties de stations de recharge rapide, implantées sur des points stratégiques du réseau routier, selon Alpiq).
Deuxième conséquence : la consommation sera forcément en baisse dans les stations-services. Elle sera d’ailleurs assortie d’une baisse de volume du travail pour l’entretien des véhicules, estime Charles-Albert Hediger (interview ci-dessous).
Pour le président de l’Union professionnelle suisse de l’automobile, section Valais, il y a lieu de préparer ce virage, en renforçant la formation en révision à l’échelle nationale pour s’adapter aux nouvelles conditions. « Le garagiste devra aussi se soucier de la prise électrique du garage de son client qui sera aussi la station-service du futur », prévoit Charles-Albert Hediger, même si les moteurs à combustion auront encore de beaux jours devant eux. « Il y aura toujours des Old Timer et des Young Timer à entretenir dans un joyeux mix », dit-il.
Pour l’heure, la faîtière évolue sur un marché en légère progression, comme en témoignent les ventes, de janvier à fin mai (dont les chiffres viennent tout juste d'être établis), avec près de 5000 véhicules neufs vendus, en progression de 0,79% alors que le marché suisse est lui en repli de 1%.
L’UPSA Valais compte aujourd’hui 170 membres soit plus de la moitié des professionnels de la branche en Valais.