Quatre nouvelles communes rejoignent le réseau de bus MobiChablais
Troistorrents, Massongex, Bex et Yvorne: quatre nouvelles communes entrent dans le réseau de bus MobiChablais dès le 12 décembre. Avec l'ouverture de lignes dans des lieux peu desservis jusqu'ici, c'est un réel plus pour les Chablaisiens.
Troistorrents, Massongex, Bex et Yvorne ont décidé de rejoindre ce réseau qui a fait ses preuves.
Arrêts à la demande
Introduite il y a trois ans à Monthey, Collombey-Muraz, Aigle et Ollon, l'offre de transports publics MobiChablais propose un service de douze lignes qui quadrillent ces territoires, où les bus circulent sept jours sur sept, avec des horaires étendus grâce à un service à la demande
Une formule qui fonctionne, et qui a séduit les quatre nouvelles communes: elles intègrent le réseau dès le 12 décembre. «Les communes de Bex et Massongex faisaient déjà partie du projet d'Agglo, et pour lesquelles il y avait de toute façon déjà une stratégie à long terme d'intégrer le réseau», explique Hugues Romain, responsable des TPC et chef de projet MobiChablais.
«Avec ce type de réseau, à chaque fois que j'ai un trajet, j'ai une alternative sur le service public.» Hugues Romain, responsable des TPC et chef de projet MobiChablais.
«Et il y a les communes d'Yvorne et Troistorrents, qui elles ont frappé à la porte. Je pense que c'est grâce aux bons retours des communes fondatrices, et surtout de leurs habitants, qui ont des nouvelles habitudes de déplacement. Mais pourquoi pas dans d'autres communes? Le système étant très adapté pour tout type de densité, d'emploi ou de relief».
Troistorrents: presque tout le territoire couvert
La commune de Troistorrents n’a pas hésité à rejoindre le réseau. Grâce à MobiChablais, quasiment la totalité de son territoire bénéficiera d’une offre de transports en commun. «On aura vraiment un accès direct pour le quartier de Chenarlier, que ce soit au centre de Troistorrents ou sur Monthey. Idem pour le quartier de Propéraz», se réjouit Corinne Cipolla, présidente de la commune. «Cela va aussi intégrer la desserte scolaire, ce qui donnera une certaine souplesse. Les enfants pourront prendre le bus le matin devant la maison, puis à midi ils pourront s'arrêter chez les grands-parents, un autre jour à l'UAPE: ça donne vraiment une souplesse au niveau des arrêts».
Massongex: desservir les zones excentrées
Du côté de Massongex, la présidente Sylviane Coquoz souhaite offrir à la population un peu ce que vivent les gens dans les villes, c'est-à-dire diminuer le nombre de véhicules individuels, et avoir une mobilité cadencée vers les grands centres. «Concrètement ça va permettre de desservir les zones un peu plus excentrées, surtout près de l'entrée du village côté Monthey. Comme le réseau est tourné vers les communes de l'Agglo, les habitants du côté St-Maurice ou sur les hauts de la commune ne peuvent pas profiter de cette offre pour l'instant».
Déjà d'autres communes intéressées
Le coût de cette nouvelle offre de mobilité à huit communes s’élève à environ 10 millions de francs annuels, financés par les usagers, ainsi que par les communes et les cantons concernés. «En 2021, nous allons dépasser les 500'000 voyageurs», estime Hugues Romain. «Nous avons déjà des demandes en attente de traitement pour étendre encore le réseau. Mais nous devons déjà digérer cette extension, puisqu'il s'agit pratiquement d'un doublement de la taille du réseau par rapport à sa version il y a trois ans».