Pour faire face à la situation préoccupante de la viticulture valaisanne, la FVV recrute
La Fédération Valaisanne des Vignerons, la FVV, a tenu son assemblée générale vendredi soir, à Bramois.

La Fédération Valaisanne des Vignerons, la FVV, a tenu son assemblée générale vendredi soir, à Bramois. Les délégués sont revenus sur une année 2019 préoccupante pour la viticulture du canton, avec notamment les négociations autour du prix de la vendange et les difficultés de Provins. "Le cas Provins est un véritable défi pour le Valais", explique Pierre-Antoine Héritier, président de la FVV. "Aujourd'hui, si la cave devait passer de coopérative à société anonyme, elle ne serait plus dans le camp des producteurs. Ces derniers ne seraient plus défendus et cela nous fait souci".
Des conférences pour séduire de nouveaux membres
Au terme de la partie plus officielle de son assemblée générale, la Fédération Valaisanne des Vignerons a proposé une partie conférences, ouverte à tous les acteurs de la branche. Des thèmes comme les perspectives d'avenir pour la jeunesse viticole, les principaux défis de la FVV, ou encore la nouvelle campagne des vins du Valais, baptisée "Tavolata" ont été abordés. Par cette invitation, la fédération espère lancer une véritable campagne de recrutement de nouveaux membres. "L'union fait la force", tonne Pierre-Antoine Héritier. "Au vu de la situation que traverse la viticulture valaisanne, la FVV se doit de représenter le plus grand nombre de vigneronnes et de vignerons.
La FVV a vu le jour dans des circonstances comparables à celle d’aujourd’hui
Une situation qui n'est pas sans rappeler que la Fédération Valaisanne des Vignerons est née suite aux grosses récoltes du début des années 80 et aux baisses de rendement qui ont suivi. "Il y'a même eu des manifestations sur la Planta, c'était la fin d'une époque", raconte encore Pierre-Antoine Héritier.