Ministère public : l'élection du procureur général et de son adjoint attendra novembre

Les successeurs du procureur général valaisan Nicolas Dubuis et son adjointe Lucie Wellig, démissionnaires, ne seront donc pas connus avant la fin de l’année.

Après les démissions annoncées au 31 décembre pour l’actuel procureur général, Nicolas Dubuis, et au 30 septembre pour son adjointe Lucie Wellig, les mises au concours des deux postes avaient été publiées.
Celle pour trouver un procureur général était ouverte jusqu’au 5 mai. Pour la fonction d’adjoint, débutée le 2 mars déjà, le délai pour le dépôt des dossiers s’était terminé fin mars.

Entretiens en cours

Selon un communiqué, la Commission de justice (COJU) a reçu le 14 juillet dernier la totalité des rapports du Conseil de la magistrature concernant l'élection du procureur général et du procureur général adjoint. Elle a ensuite convoqué à un entretien les candidates et candidats et étudié les dossiers de candidature et les rapports d'assessment, afin de pouvoir préparer au mieux ces élections.
Les entretiens par la COJU sont donc en cours. Compte tenu des délais auxquels la COJU est tenue pour transmettre son rapport au Grand Conseil, elle soumettra pour la session de novembre des propositions d'élection pour les deux postes.

Les candidats

Pour rappel, deux candidats devraient se disputer le poste de procureur général. Le Conseil de la magistrature a auditionné trois personnes. Si le Haut-Valaisan Sergio Biondo ne correspond que partiellement au profil recherché, le premier procureur de l’Office central Olivier Elsig et l’avocate indépendante Béatrice Pilloud sont les deux éligibles à la fonction.
Procureur depuis 20 ans, Olivier Elsig connaît parfaitement le Ministère public, contrairement à Béatrice Pilloud. L’avocate est par contre bilingue et dispose de qualités reconnues en matière de direction, de communication, de collégialité et de gestion des conflits. Politiquement, Olivier Elsig est issu du parti du Centre et Béatrice Pilloud du PLR.

Pour le poste de procureur général adjoint, la procureure Catherine Seppey dispose des qualités requises, contrairement à son collègue Olivier Vergères, qui ne remplit que partiellement les conditions recherchées.

La COJU rencontrera des représentants du Conseil de la magistrature, afin de définir un déroulement des élections adaptés aux délais auxquels sont soumises les institutions, indique encore le communiqué.