Loup : les chasseurs valaisans demandent des analyses ADN supplémentaires
La Fédération Valaisanne des Sociétés de Chasse a déposé une demande de remise de l’échantillon ADN du « loup de Conches ».

La Fédération Valaisanne des Sociétés de Chasse a déposé une demande de remise de l’échantillon ADN du « loup de Conches ». Une demande immédiatement acceptée par le Service de la chasse. Dès que le canidé aura quitté la clinique vétérinaire de Berne et sera de retour en Valais, la Fédération chargera des laboratoires allemands et français d’analyser l’hybridation. Pour l’heure, la loi ne fixe aucun pourcentage à partir duquel un loup est considéré comme tel ou comme un hybride, comprenez, croisé avec un chien. Le responsable communication de la Fédération, Greg Ballestraz précise qu’un hybride peut « gangréner » une meute et mettre en péril la pérennité de l’espèce.
Cette problématique a été abordée lors de L’Assemblée générale des délégués de la Fédération Valaisanne des Sociétés de Chasse qui s’est déroulée aujourd’hui à Orsières.
L’occasion également de revenir sur la Commission chamois créée l’année passée. Une Commission qui a ajusté les conditions de tirs en fonction de la mortalité hivernale des animaux. Les chasseurs recevront cette année trois bracelets : pour un mâle adulte, pour une femelle adulte et pour un petit d’un an et demi. L’option de prélever une deuxième chèvre qui ne peut plus faire de bébés est éliminée.
Par rapport à une situation dite « normale », cela fait deux têtes en moins pour chaque chasseur. Une façon de tenir compte des facteurs environnementaux pour revenir à la situation de tir « initiale ».