Les Rives du Rhône rompent leur union avec Addiction Valais
"Je suis choqué", les mots de Xavier Roduit.

"Je suis choqué", les mots de Xavier Roduit. Le directeur des Rives du Rhône vient d’être licencié après 8 ans à cette fonction et 31 ans au sein de la structure, "sans préavis et sans ménagement" dit-il. Une décision qu’il ne comprend pas.
Pour l’Association des Amis des Rives du Rhône, "c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase". L’institution qui offre 30 places thérapeutiques à des adolescents et des adultes dans des foyers, à Salvan et Sion, est rattachée depuis 2012 à Addiction Valais. Celle-ci est actuellement à la tête des deux foyers. Or, selon Xavier Lavanchy, président de l’Association des Amis des Rives du Rhône, la mission et la philosophie des foyers sont dévoyées depuis 5 ans maintenant. Il parle d’un fossé qui s’est creusé entre les deux institutions. Différents éléments, dont des témoignages d’employés des foyers, indiquent que le concept thérapeutique mis en place il y a 36 ans par les Rives du Rhône serait compromis.
Contactée, Addiction Valais ne souhaite pas réagir officiellement. Mais elle assure qu’il n’a jamais été question de modifier le concept et la mission des Rives du Rhône.
Reste que pour l’Association des Amis des Rives du Rhône la décision est prise: celle de mettre fin à la convention de collaboration qui la lie à Addiction Valais. Part aussi en fumée: le contrat de bail pour le foyer de Salvan, dont elle est propriétaire. L’histoire des Rives du Rhône ne devrait pas s’arrêter là toutefois. Le comité de l’Association entend créer une nouvelle structure autonome.