Le garde champêtre, la police de proximité à la Valaisanne
<p><span style="font-size:18px;"><strong>Les gardes champêtres ont le vent en poupe. De nombreuses communes valaisannes font appel à eux. Un vieux métier qui retrouve toute sa fonction, une sorte de police de proximité façon valaisanne.</strong></span></p>
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<p>Et si l'on vous disait que le métier de garde champêtre est en vogue ? On en trouve dans un grand nombre de communes du canton, du Haut-Valais jusqu'au bord du lac Léman en passant par la capitale Sion. Le garde champêtre, on l'appelle aussi «agent de la Police rurale». Il a une mission exclusivement communale. Informer et surveiller : éviter les déchets déposés dans la nature, le respect de l'arrosage des pelouses et des champs. Etre à l'affût des voleurs de pommes dans les vergers, de ceps dans les vignes.</p>
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<p><span style="font-size:18px;"><strong>Un rapport privilégié avec le monde agricole</strong></span></p>
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<p>Anthony Morard est le nouvel agent rural des communes d'Ayent et d'Arbaz. Il est entré en fonction en février dernier, engagé à 100%. Barbe de trois jours, longue queue de cheval au milieu du dos. Un look plutôt décontracté qu’il cultive. Rhône FM l’a rencontré dans un bar d'Ayent. Il nous parle de son quotidien, de son lien privilégié qu'il construit avec le monde agricole. De son rapport aux gens, des remarques qu’il reçoit parfois. S’il surprend un voleur, est-il prêt à se défendre ? «Je n’ai aucune arme, si ce n’est des baskets, pour courir vite», répond-il dans un éclat de rire. Nous vous proposons son interview ci-dessous.</p>