L?avenir des hébergements de groupes sous la loupe de l?OVT
Quel avenir pour les appartements de vacances, cabanes de ski et autres pensions-dortoirs du canton ?

Quel avenir pour les appartements de vacances, cabanes de ski et autres pensions-dortoirs du canton ? Une enquête de l’Observatoire valaisan du tourisme (OVT), présentée mercredi au Technopôle de Sierre, tente d’y répondre, car les hébergements de groupes représentent un secteur important de l’économie touristique cantonale.
Cependant depuis 2011, leurs nuitées n’ont cessé de diminuer dans le canton, contrairement à la Suisse. Quant à la baisse du chiffre d’affaire en Valais, elle est de 10% en cinq ans, de quoi confirmer le sentiment que les affaires de la branche vont moins bien que dans le reste du pays.
L’enquête de OVT vise ainsi à lever le voile sur les difficultés du secteur. Selon Nicolas Délétroz, chef de projet à l’OVT, ce qui différencie le Valais du reste de la Suisse, c’est la contrainte qui pèse sur les hébergeurs de groupes. Beaucoup doivent tout miser sur la saison d’hiver. Et ainsi, ils sont davantage exposés à certaines difficultés. Les exploitants valaisans sont par exemple les premiers à ressentir la diminution des camps de sport d’hiver. Nicolas Délétroz ajoute que le franc fort ou encore une érosion de la clientèle européenne expliquent aussi la perte de vitesse.
Pour aider les hébergeurs de groupes, le canton prévoit les mêmes soutiens que pour les autres catégories de l’hôtellerie, précise Eric Bianco, chef du service du développement économique.
A noter encore que l’OVT est fortement touché par les restrictions budgétaires de l’Etat. Près du 70% de son budget risque de lui être retiré. L’organe serait alors contraint de réduire la voilure. A moins que des acteurs touristiques, conscients de la valeur de son activité, y contribuent, précise Eric Bianco.