La stratégie de régulation du loup imposée par le Conseil fédéral fait réagir
Selon fauna.vs, la société valaisanne de biologie de la faune, la décision du Conseil fédéral reposerait sur des croyances et non sur des connaissances scientifiques. Elle demande donc une correction de ce plan de tir.

Alors que le canton annonce ce mardi qu’il pourra bel et bien s’attaquer au prélèvement de sept meutes de loups à partir de vendredi, une première réaction se fait entendre.
Selon fauna.vs, la société valaisanne de biologie de la faune, la décision du Conseil fédéral reposerait sur des croyances et non sur des connaissances scientifiques.
Pour fauna.vs ces autorisations de tirer le loup auraient donc une visée purement politique, voire psychologique.
La société valaisanne ajoute même que les effets de la régulation pourraient s’avérer contre-productifs. Chiffres à l’appui, fauna.vs s’interroge également sur la nécessité de réguler les loups appartenant aux meutes établies en Valais romand. Concernant le Haut-Valais, "une autorisation de régulation ne devrait pas être accordée tant que des mesures de protection adéquates n’ont pas été mises en place, ce qui est une exigence claire de la nouvelle loi et de son ordonnance d’application", indique le communiqué ce mardi.
Fauna.vs rappelle, qu'en ce qui concerne l’hypothèse selon laquelle "les loups deviendraient moins menaçants pour nous lorsqu’on les tire systématiquement", cela ne reposerait sur aucune évidence scientifique probante à ce stade.
Enfin, fauna.vs demande une correction de ce plan de tir, selon les connaissances scientifiques actuelles qui existent sur le loup.