La caisse de pension des employés d'Etat entourée de flou
Caisse de pension, politique salariale, mais aussi image de la fonction publique.

Caisse de pension, politique salariale, mais aussi image de la fonction publique. Les thèmes abordés jeudi soir à Sion lors de l’assemblée générale de l’APeVAL, l’association du personnel de l’Etat du Valais qui compte 3'500 membres.
Malgré les attentes des personnes présentes, l'avenir de leur caisse de pension reste entouré de flou. Rien de très concret ne peut être dit pour l’instant. Le rapport d’un groupe de travail est attendu pour la fin du mois. Il devrait apporter des solutions au financement de la caisse, rendu difficile par l’augmentation de l’espérance de vie et des rendements en baisse sur les marchés. La présidente de l’APeVAL, Ariane Praz, en est certaine: les prestations actuelles ne peuvent être maintenues. "On parle d’une baisse de rente jusqu’à 20%, sans pouvoir vérifier ce chiffre toutefois", explique Ariane Praz. "On parle aussi d’une augmentation des cotisations". Mais, il ne devrait y avoir aucun changement pour les retraités actuels, rassure-t-elle.
De son côté Patrice Vernier, directeur de la CPVAL, la caisse de prévoyance de l’Etat du Valais, qualifie 2016 de "bonne année". Le fonds est doté de 3,9 milliards de francs et le degré de couverture en l’état actuel est de 78,6%. Aujourd’hui, la CPVAL compte 11'500 assurés et 5'400 pensionnés.
2016 a aussi vu une mesure d’économie inédite décidée par le Conseil d’Etat: l’abaissement du coefficient de l’augmentation liée à la prime de performance à 0.6 au lieu de 1, causant des pertes sèches pour certains employés qui ont vu leur salaire baisser. Une mesure qui fâche l’APeVAL, car les résultats comptables de l’Etat ont été nettement supérieurs à ceux annoncés. L’association est ainsi parvenue à négocier un retour à la normale dès cette année.