Ecole : le canton veut améliorer la formation des aides à la vie scolaire
La demande pour les aides à la vie scolaire serait en forte augmentation en Valais. Le canton veut améliorer la formation de ces personnes, qui interviennent en classe pour aider les élèves en situation de handicap. Un projet est à l'étude en collaboration avec la Haute école pédagogique.

Les aides à la vie scolaire sont des personnes qui interviennent en classe pour aider les élèves en situation de handicap.
Elles travaillent sous la responsabilité des enseignants spécialisés.
Le salaire des aides à la vie scolaire est pris en charge à 70% par les communes. Le reste est payé par le canton.
Selon Guy Dayer, chef de l'Office de l'enseignement spécialisé, les aides à la vie scolaire sont indispensables : ces personnes viennent compléter le dispositif mis en place autour des enfants aux besoins particuliers.
Et la demande pour avoir des aides à la vie scolaire se serait fortement accentuée ces dernières années.
"Les postes d'aides à la vie scolaire existent depuis les années 2000 environ. Et depuis 2016, c'est une fonction qui est entrée dans la Loi sur l'enseignement spécialisé, comme faisant vraiment partie de la panoplie des mesures renforcées. À savoir les mesures les plus importantes qu'on met en place pour les élèves en situation de handicap", précise Guy Dayer.
Une formation à revoir
Ce qui différencie les aides à la vie scolaire des enseignants spécialisés, qui bénéficient d'un master, c'est la formation. Aujourd'hui, elle se limite à deux demi-journées par année, axées sur l'autisme.
"Nous avons voulu laisser cette possibilité d'emploi ouverte à toutes les personnes", reconnaît Guy Dayer.
"On a par exemple des mamans, qui ont élevé leurs enfants et n'ont plus exercé d'activité professionnelle, qui deviennent aides à la vie scolaire. Elles ont développé toute une série de compétences, qu'elles peuvent mettre au service de l'école."
Mais actuellement, cela ne suffit plus, selon Guy Dayer.
"Avec la spécialisation dans le domaine de l'enseignement, nous voyons que ce type d'expérience ne suffit plus. Elle doit être complétée par une formation relativement solide. C'est indispensable."
Pour l'instant des discussions ont lieu à l'interne. Un projet, sous forme de modules, est à l'étude avec la Haute école pédagogique et doit encore être validé par le Département de l'économie et de la formation.
"Si on arrivait à mettre en place cette formation d'aides à la vie scolaire dans les deux ans, ce serait parfait", conclut Guy Dayer.
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