Des ados reconvertis en programmateurs de cinéma
Adolescence rimerait avec boycott des films sur grand écran.

Adolescence rimerait avec boycott des films sur grand écran. Du moins, c’est un bilan que tirent les exploitants de salles obscures qui appellent à l'aide. L’association #cine intervient, et propose un concept ciblé, pour les 14-18 ans, par les 14-18 ans.
Sion accueille la démarche, à l’instar de trois villes romandes. La phase pilote prévoit six soirées dans les salles sédunoises en 2018, à un tarif préférentiel de huit francs.
Un jeune groupe de travail sera libre de choisir sa programmation mais devra défendre son choix face à un public du même âge. La première projection devrait avoir lieu avant début avril, après la constitution du groupe.
Pour Charles-André Walser, gérant de Cinesion, c’est une occasion de revaloriser les petites productions.
La démarche, qui consiste à défendre son film, pousse les jeunes à opter pour la qualité, affirme le président de #cine, Ilan Valloton.