Coronavirus aux frontières : en Valais, la méthode Coué tourne à plein tube
Alors que le coronavirus frappe l’Italie du nord et qu’il est à nos frontières, la Confédération se veut rassurante.

Alors que le coronavirus frappe l’Italie du nord et qu’il est à nos frontières, la Confédération se veut rassurante. Le Valais aussi. Le canton se dit prêt à agir en cas d'infection sur son territoire.
Sept morts et 229 malades en Italie du nord ce mardi matin. Bilan qui ne cesse de s’alourdir. Des villes entières placées en quarantaine. Bref, le coronavirus frappe aux portes du Valais. Ce lundi pour la première fois le ministre de la Santé Alain Berset a pris la parole. Et a tenu à rassurer, encore et toujours rassurer. Les éléments de langage ont tourné un maximum, jugez par vous-même : «Nous ne sommes pas préoccupés, mais intéressés par ce qu’il se passe en Italie»... «Je ne suis pas inquiet, mais je comprends que la situation puisse être jugée troublante»... «Il ne faut pas exagérer le risque, mais pas le sous-estimer non plus».
L’Italie, la grande crainte
Aucun cas d’infection n’a été confirmé dans notre pays. Mais la maladie se rapproche. La Suisse renforce l’information, en particulier au Tessin et aux frontières, Valais y compris bien sûr. Elle va également intensifier les tests sur des personnes présentant des symptômes grippaux. De son côté, le Valais se dit prêt à agir. La frontière n’est pas fermée, mais des précautions doivent être prises. Christian Ambord, le médecin cantonal le dit sur Rhône FM : «Si vous voulez faire un voyage en Italie, il faut vous informer. Tout peut changer très vite sur place. Si une région est touchée, ça change la donne». Vous voyagez en Italie du nord ? Prudence. La hotline de l'OFSP, l'office fédéral de la santé publique est la suivante : 058 463 00 00
Les autorités sanitaires cantonales se tiennent prêtes : ici le communiqué officiel publié ce lundi soir