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Cartes de débit et Twint : des moyens de paiement à surveiller chez les jeunes

Paiements facilités via l'application Twint ou les cartes de débit : les jeunes utilisent de plus en plus ces moyens numériques et ont vite fait de trop dépenser. Un phénomène récent auquel doivent être attentifs les parents.

Contenu audio
Nathalie Terrettaz
Nathalie Terrettaz, Rédaction Rhône FM
24 févr. 2025, 06:00
/ Màj. le 24 févr. 2025 à 09:25
Les jeunes utilisent de plus en plus ces moyens de paiement numériques et ont vite fait de trop dépenser
Les jeunes utilisent de plus en plus ces moyens de paiement numériques et ont vite fait de trop dépenser © BCV

Les jeunes utilisent de plus en plus les moyens de paiements numériques. Dans la plupart des banques valaisannes, un jeune peut ouvrir un compte dès l’âge de 12 ans, avec une carte de débit et l’application Twint.  

Le danger des paiements facilités

Afin de préserver leur situation financière, les limites mensuelles et annuelles sont restreintes pour les jeunes utilisateurs. Pour Nicolas Schwéry, juriste et directeur de la Fondation Action jeunesse, ces moyens de paiements participent pourtant souvent à l’endettement des jeunes qu’il croise dans sa pratique. "Lorsque des jeunes nous appellent et qu'ils ont des factures qu'ils n'arrivent plus à payer, il arrive assez régulièrement qu'ils aient pu faire des paiements facilités via Twint. On le constate depuis quatre ou cinq ans et c'est une véritable bombe à retardement."

"Difficile de savoir si les opérateurs ou les marchands en ligne vérifient l'âge des utilisateurs de Twint." Nicolas Schwéry, juriste et directeur de la Fondation valaisanne Action jeunesse

"Les dangers de Twint, c'est qu'une fois qu'un jeune a installé l'application sur son teléphone, il peut faire des paiements en ligne de manière facilitée. Il est difficile de savoir si les opérateurs ou les marchands en ligne vérifient l'âge des utilisateurs de Twint", rappelle Nicolas Schwéry. "Il est très important que les parents éduquent leurs enfants sur ce sujet, les sensibilisent, gardent le dialogue pour leur apprendre à utiliser leur argent de poche."

Accord parental exigé

Florian Debons, président de la Fédération des banques Raiffeisen du Valais romand et membre de l’Association valaisanne des banques, ne diabolise pas pour autant l’utilisation des paiements numériques. "Il est évident qu'à l'ouverture d'une relation bancaire, le jeune est toujours accompagné de ses parents. Nous proposons également des programmes d'apprentissage, un accompagnement est fait. Je dirais que cela se passe relativement bien."

"Jusqu'à 18 ans, le jeune ne peut pas obtenir l'application Twint sans l'accord de ses parents." Florian Debons, président de la Fédération des banques Raiffeisen du Valais romand et membre de l’Association valaisanne des banques

Si, comme le reste de la population, les jeunes utilisent de moins en moins de cash, gérer un budget n'est pas forcément plus compliqué, selon Florian Debons. "Ces jeunes prennent en main leur situation et apprennent à établir un budget. Ils utilisent par exemple l'assistant financier de leur application d'e-banking pour catégoriser leurs dépenses. Cela leur permet aussi d'avoir un suivi et une compréhension du système financier encore plus importante dans le numérique que dans le physique."

Les banques prévoient des ateliers digitaux, des mises en garde contre les risques de fraude, voire une sensibilisation à la gestion des liquidités. Et même pour certaines une plateforme d'apprentissage digitale, afin d'accompagner les jeunes dans le monde de la finance. Mais Florian Debons rappelle ici l’importance du rôle des parents : ce sont eux qui doivent éduquer leurs enfants à la question financière, afin de prévenir des dépenses trop importantes.

Record de transactions en 2024

Twint a enregistré un nombre record de transactions. Au total, plus de 770 millions de transactions ont été effectuées en 2024. Florian Debons note une augmentation de plus de 30% des opérations via l'application de paiement par rapport à l'année précédente. L'année de son lancement en 2017, seules 4 millions de transactions avaient été comptabilisées.

NT
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