Bien. Mais peut mieux faire. Le bilan du syndicat des enseignants romands après l'école à la maison

L'enseignement ne doit pas faire les frais de la crise économique provoquée par le coronavirus.
Le syndicat des enseignants romands a lancé cet avertissement mardi à Lausanne.
Le ralentissement économique dû à la crise sanitaire aura des effets sur les comptes et les budgets des collectivités publiques.
Mais le syndicat demande aux autorités de signer des accords avec les partenaires sociaux, dans lesquels elles s'engagent notamment à ne pas baisser les salaires et à garantir la qualité du service public.
Pour Olivier Solioz, le président de la société pédagogique du Valais qui est aussi vice-président du syndicat des enseignants romands, ces derniers mois ont montré l'importance d'avoir du personnel bien formé pour faire face à la crise. Ils ont aussi mis en lumière la nécessité d'une collaboration entre les cantons et les partenaires sociaux.
A ses yeux, il est urgent de faire le bilan de ce qui n'a pas bien marché, avant la prochaine rentrée scolaire.
« Fracture sociale »
Le syndicat dénonce notamment une « fracture sociale » en matière d'équipement informatique.
Toutes les familles n'ont pas eu accès à des ordinateurs et des tablettes qui permettaient aux enfants de suivre l'enseignement à distance dans de bonnes conditions. Idem pour certains enseignants. La multiplication des plate-formes et des outils n'ont pas facilité les choses non plus.
Le SER demande donc la création d'un concept d'équipement informatique coordonné au niveau romand, ainsi qu'une plate-forme d'échanges et de communication simple entre les écoles.
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