Avoir une chèvre naine, c'est tendance en Valais mais attention ! Ce n'est pas un jouet
La détention de petits ruminants est un phénomène qui prend de l'ampleur en Valais. A l'école de Châteauneuf, des cours de formation sont dispensés. Avis aux intéressés !

Le Valais ne déroge pas à la règle : la tendance est à l'acquisition de petites chèvres. Un phénomène qui s'est développé durant la pandémie (à l'instar des poules au fond du jardin). D'ailleurs les exemples ne manque pas. Rappelez-vous l'histoire de ce chef d'entreprise sierrois, Nicolas Fontaine, se baladant en ville avec un bélier de compagnie. Ou encore de cette dame de Chamoson Nicole Martin, passionnée de chèvres et qui parcourt les sentiers valaisans avec ses deux biquettes. Vous l'entendez toute cette semaine à 11 heures 20 dans Passionnément valaisan. En Suisse, il y a trois catégories de propriétaires, réparties en fonction de la taille du cheptel :
1. Un troupeau de plus de 50 individus requiert un certificat fédéral de capacité (ou une formation supérieure). Il s'agit d'un milieu considéré comme professionnel.
2. Toute personne qui possède entre 10 et 50 animaux doit suivre une formation obligatoire dispensée à l'Ecole d'agriculture. "Pour les chèvres, c'est un jour complet de formation. On y apprend toutes les bases utiles", explique Grégoire Bonvin, enseignant à l'Ecole d'agriculture de Châteauneuf. "La santé de l'animal, l'alimentation, la détention, la relève etc."
3. Vous avez acheté quelques chèvres, moins de 10 individus... Aucune formation obligatoire n'est demandée.
"Ce n'est pas de la rigolade, ces petits animaux sont très exigeants!" Grégoire Bonvin, Ecole d'agriculture de Châteauneuf
Mais attention, la détention de petits ruminants requiert un vrai savoir-faire, même pour un petit nombre d'animaux ! Grégoire Bonvin l'affirme : "Ce n'est pas de la rigolade, ces petits animaux sont très exigeants... Il y a une base de détention qui doit être connue... Sinon les mauvaises surprises vous attendent. Pour les chèvres et les moutons, il faut davantage qu'un parc devant la maison".
Et Grégoire Bonvin d'insister : "On croit naïvement que ce sont des animaux rustiques, mais il y passablement de problèmes de santé sur ces petits ruminants. C'est pour cela qu'on conseille vivement aux personnes qui en achètent de suivre les cours".
"On croit naïvement que ce sont des animaux rustiques" Grégoire Bonvin, Ecole d'agriculture de Châteauneuf
Grégoire Bonvin en profite pour lancer un appel sur Rhône FM : "Nous organisons deux ou trois cours par année. Le prochain, c'est le mercredi 18 mai 2022, le cours de détention de chèvres. Si vous êtes intéressé, il faut vous dépêcher, on arrive gentiment plein... Vous êtes vraiment les bienvenus !"
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