Attaque terroriste : carnage au siège de Charlie-Hebdo en plein Paris
Douze personnes dont deux policiers qui avaient tenté de s'interposer, ont perdu la vie lors de l'attaque perpétrée dans les bureaux de "Charlie Hebdo" à Paris.

Douze personnes dont deux policiers qui avaient tenté de s'interposer, ont perdu la vie lors de l'attaque perpétrée dans les bureaux de "Charlie Hebdo" à Paris.
Deux hommes armés et cagoulés ont attaqué peu avant midi, à la kalachnikov et au lance-roquette, le siège de l'hebdomadaire satirique. Ils se sont ensuite enfuis après avoir tiré sur un policier dans la rue et braqué un automobiliste à la Porte de Pantin, percutant encore un piéton au passage.
François Hollande qui s'est rendu sur les lieux de la fusillade, dans le 11e, a convoqué une réunion de crise à l'Elysée, dénonçant "un attentat terroriste" d'une "exceptionnelle barbarie". Le président français a annoncé la protection de tous les lieux où des actes similaires pourraient être perpétrés. Matignon a annoncé que le plan Vigipirate était relevé au niveau « alerte attentats », le plus élevé, dans toute l'Ile-de-France.
A l'heure actuelle, on ignore combien de personnes ont été blessées lors de cette attaque et quels collaborateurs de "Charlie Hebdo" figurent parmi les victimes mais l'avocat de Charlie Hebdo a annoncé officiellement les décès des caricaturistes Cabu, Charb, Tignous et Wolinski.
Divers medias français dont le Point, font état d'au moins 24 blessés.
Premier politicien de haut rang à réagir à l'étranger, David Cameron a dénoncé une attaque terroriste "révoltante". La fusillade suscite la consternation en Suisse aussi. Les éditeurs de journaux romands, regroupés au sein de Médias Suisses, parlent d'une "journée noire" pour la liberté de la presse et pour le rayonnement de la France.