À Ardon, la Lizerne est une rivière sous haute surveillance
À chaque épisode de pluie, les communes d'Ardon et Vétroz doivent contrôler la quantité d'eau et de gravats qui s'accumulent dans le lit de la Lizerne. Grâce aux travaux réalisés il y a quelques années, les inondations du passé ne seraient plus qu'un mauvais souvenir.

Frontière naturelle entre les communes d'Ardon et de Vétroz, la Lizerne est une rivière sous surveillance.
À chaque épisode de pluie ou de neige, le cours d'eau est contrôlé de près. Pour cela, les deux communes travaillent main dans la main.
Dans le passé, la gare d'Ardon représentait le point le plus vulnérable.
Depuis les travaux réalisés entre 2015 et 2017, les débordements ne sont plus qu'un mauvais souvenir.
Aujourd'hui, deux personnes surveillent la quantité d'eau qui circule, afin de garantir la sécurité aux abords de la Lizerne. Ce qui implique d'évacuer régulièrement les matériaux qui s'accumulent dans le lit de la rivière.
"Suite aux précipitations, des gravats s'accumulent dans le lit de la rivière. Nous sommes obligés de les enlever, afin de garantir l'espace suffisant pour la bonne circulation de l'eau", explique Pierre-Marie Broccard, président de la commune d'Ardon.
Des pelles mécaniques excavent régulièrement le lit de la Lizerne.
En cas de fortes pluies, une surveillance est mise en place sur le pont à la hauteur de la route cantonale. "C'est clair qu'il faut une surveillance permanente et le lit de doit être propre pour éviter des inondations", précise encore Pierre-Marie Broccard.
Des milliers de mètres cubes de gravats
Dans les gorges de la Lizerne, 4'000 mètres cubes de gravats sont évacués chaque année, entre le 15 novembre et le 15 mars.
À cela s'ajoutent 2'000 à 3'500 mètres cubes de matériaux enlevés en aval du pont CFF.
Se pose alors le problème du stockage de tout ce qui est retiré du lit de la rivière.
Ces sont les entreprises mandatées pour faire ce travail qui ont des lieux de stockage. "S'il y a beaucoup de gravats, elles disposent d'un deuxième lieu de stockage dans la zone industrielle. Nous avons le droit de déposer des matériaux nobles jusqu'à 5 mètres de haut", précise Pierre-Marie Broccard.
"Ces matériaux sont ensuite recyclés et utilisés pour la construction, soit dans les routes ou autre."
Avec la neige et la pluie de ce début de saison, la commune a dû intervenir plus tôt cet hiver.
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