Simon Pellaud retenu pour le Giro: «J’attends la petite ouverture pour me glisser dans une échappée»
En cyclisme, les bonnes nouvelles s’enchaînent pour Simon Pellaud. Après avoir contribué à la médaille de bronze de Marc Hirschi lors des Mondiaux sur route avec la Suisse, le Martignerain a été retenu par son équipe « Androni » pour participer au Giro.

Le Martignerain découvrira à bientôt 28 ans son premier Giro, quelques jours à peine après avoir disputé ses premiers championnats du monde chez les élites. Des sélections qui s’enchaînent. Et que le principal intéressé voit comme la récompense de tous les efforts fournis jusqu’ici soit pour l’équipe de Suisse, soit pour son employeur le Team Androni. « Les principaux facteurs qui expliquent ma sélection sont ma régularité, mon sérieux et ma manière de courir », précise Simon Pellaud. Il mesure aussi ce que peut représenter une telle épreuve pour ton son équipe. « C’est très important de montrer le maillot. Nous n’avons pas de sponsor principal pour la saison prochaine. Nous devons donc nous affirmer en tant qu’équipe offensive et agressive. Je suis convaincu que cela va bien se passer. »
Constamment à l’attaque
Comme l’équipe Androni ne fait pas partie du World Tour et qu’elle n’a – à priori – pas de leader assez performant pour viser le général, ses coureurs tenteront surtout de jouer leur carte personnelle. Une stratégie qui ne déplait pas au coureur valaisan. « Aux Mondiaux, j’étais dans un contexte où l’on se battait tous pour Marc Hirschi. Lors de ce Giro, c’est totalement différent. Notre équipe ne possède pas de sprinter ou de leader capable de viser les premiers rôles. Nous gardons tout de même une équipe homogène. Chacun aura sa chance et j’espère que l’un d’entre nous pourra se glisser dans une échappée et aller au bout. »
« Je ne vais pas sur le Giro pour viser un Top 50. Soit je suis tout devant, soit je suis tout derrière. » Simon Pellaud
A en croire Simon Pellaud, la gestion de la course se fera au jour le jour. Mais le cycliste martignerain a quand même une petite idée de la journée type qui pourrai lui convenir. « Je pense qu’il faut avoir un peu de chance pour rentrer dans l’échappée le bon jour. Je pense aussi que le classement général sera défini dès les premiers jours, ce qui devrait ouvrir le jeu pour les échappés dans la troisième semaine. Une chose est sûre, je ne vais pas sur le Giro pour viser un Top 50. Soit je suis tout devant, soit je suis tout derrière. Mais je préfère passer 20 jours en queue de peloton et avoir ma chance lors d’une étape que de faire des demi-performances. »