Coupe: En obtenant sa qualification, le FC Sion assure l'essentiel à Rapperswil
Le FC Sion a rempli sa mission samedi soir à Rapperswil. Sans être transcendants, les Valaisans se sont qualifiés pour le prochain tour de la Coupe de Suisse en disposant du pensionnaire de Promotion League sur le score de 2-0.
Le FC Sion n’est pas tombé dans le piège qui lui était tendu par le FC Rapperswil-Jona. En déplacement sur la pelouse du pensionnaire de Promotion League samedi soir au 2ème tour de la Coupe de Suisse, le club valaisan a validé son ticket pour les huitièmes de finale. Il s’est imposé 2-0 grâce à des réussites de Stojilkovic et Itaitinga.
«On est dans le chapeau pour le tour suivant, c’est ce qui compte.» Kevin Fickentscher
«On est dans le chapeau pour le tour suivant, c’est ce qui compte», résumait simplement Kevin Fickentscher au coup de sifflet final. De retour dans les cages sédunoises et porteur du brassard de capitaine, le numéro 18 a vécu une soirée plutôt tranquille au Grünfeld. Il s’est tout de même illustré en réalisant une belle claquette sur une frappe du Saint-Gallois Suter à la 79ème. «On a préparé cette rencontre avec le plus grand des sérieux car on savait que c’était le match-piège par excellence.»
«Tout le monde connaît l’importance de cette compétition pour notre club et nos supporters. Elle fait partie de notre ADN. On se doit de la prendre très au sérieux.» Paolo Tramezzani
Présent aux côtés de son dernier rempart en zone d’interview, Paolo Tramezzani partageait la même satisfaction. «Ce genre de partie n’est jamais facile à jouer», relève le Transalpin. «Je suis content par ce que les gars ont montré. Ils ont fait preuve de détermination, ils ont été appliqués. Tout le monde connaît l’importance de cette compétition pour notre club et nos supporters. Elle fait partie de notre ADN. On se doit de la prendre très au sérieux.»
Un premier but qui a mis du temps à venir
Preuve de cette volonté de ne pas «brader» cette partie face à une équipe de division inférieure: à l’exception du rôle de gardien, Paolo Tramezzani avait choisi d’aligner les mêmes joueurs au coup d’envoi que lors des deux dernières rencontres de championnat. Reste que les Valaisans ont dû attendre les dernières secondes des arrêts de jeu de la première période pour prendre les devants. «On savait qu’il faudrait faire preuve de patience face à une formation qui évoluerait de manière très regroupée. On ne s’est pas cassé la tête, on est restés sereins et le but de Filip nous a fait beaucoup de bien», reconnaît Kevin Fickentscher.
«On était dans une sorte de faux-rythme en première période.» Wylan Cyprien
«On était dans une sorte de faux-rythme en première période», avoue tout de même Wylan Cyprien. «Plusieurs facteurs l’expliquent: l’environnement du match, le terrain, l’adversaire qui joue le coup à fond. Il a fallu que l’on trouve la bonne intensité pour assurer l’essentiel: la qualification sans prendre de buts.» Le numéro 10 regrette tout de même le manque de réalisme de son équipe sur certaines actions de la 2ème période. «C’est vrai qu’on n’a pas été très adroits. À commencer par moi», sourit celui qui a vu sa frappe heurter la latte à la 53ème, trois minutes après le 2-0 d’Itaitinga.
Une première apparition encourageante
Le Guadeloupéen est en effet passé tout proche d’inscrire son premier but dès sa première apparition sous les couleurs valaisannes. Arrivé cet été à Tourbillon, il est entré en jeu dès la 36ème à la place de Musa Araz, blessé. «Je ne m'imaginais pas jouer aussi longtemps aujourd’hui», se marre l’ancien joueur de Nice. «Au final, je pensais être moins bien que ça physiquement. Ces premières minutes sont assez encourageantes pour moi.» Lorsqu’on l’interroge sur son état de forme actuel, le milieu de terrain répond dans sa bonne humeur habituelle. «Dans la tête, je suis à 100%. Après, il me faut encore un peu de temps pour que les jambes répondent. Mais je ne suis pas inquiet. On travaille dur pour que je retrouve mon meilleur niveau le plus vite possible.»
«Ne me parlez pas de pause. Il n’y a pas de pause. Beaucoup de travail nous attend!» Paolo Tramezzani
Désormais, Wylan Cyprien dispose de deux semaines pour s’aguerrir encore davantage. Avant la réception de Winterthour le 2 octobre à Tourbillon, place à la première pause internationale de la saison. «J’ai presque envie de dire que cette trêve n’arrive pas au bon moment pour nous au vu de nos dernières prestations», affirme Kevin Fickentscher. «À nous de l’utiliser à bon escient pour rectifier ce qu’il nous reste à rectifier.» Un son de cloche partagé par Paolo Tramezzani. Son équipe a beau rester sur trois succès de rang, le Transalpin ne compte pas octroyer un quelconque relâchement à ses protégés. «Ne me parlez pas de pause. Il n’y a pas de pause. Beaucoup de travail nous attend!»
En attendant de lancer une nouvelle semaine de boulot qui sera notamment marquée par un camp sur les hauteurs de Crans-Montana, le FC Sion découvrira son prochain adversaire en Coupe de Suisse dimanche soir lors du tirage au sort des huitièmes de finale.