Constantin après l'arrivée de Balotelli: «Il fallait donner une nouvelle dynamique au club»
François Moubandje et - surtout - Mario Balotelli: le FC Sion a offert une folle dernière journée de mercato à ses suiveurs et supporters. Quelques minutes après l'annonce de ces transferts de dernière minute, le président Christian Constantin s'est présenté face à la presse.
L'attente a duré toute la journée de mercredi. Dès l'aube et l'apparition d'un tweet du très bien informé Fabrizio Romano, une certaine euphorie s'est emparée des supporters et suiveurs du club valaisan. Il a ensuite fallu faire preuve d'une grande patience. Actualiser et réactualiser les réseaux sociaux et différents serveurs. Et finalement, peu avant 18h00 et la clôture du mercato en Suisse, tout s'est emballé. L'engagement de François Moubandje tout juste officialisé, l'annonce tant attendue est arrivée. Mario Balotelli portera le maillot du FC Sion lors des deux prochaines saisons. Quelques minutes plus tard, Christian Constantin est revenu sur les folles dernières heures du club valaisan lors d'une conférence de presse organisée à la hâte du côté de la Porte d'Octodure. Interview.
Christian Constantin, racontez-nous comment vous avez vécu cette journée…
Comme toutes les dernières journées de mercato. C’est toujours des moments particuliers à vivre. Surtout quand tu négocies avec des joueurs de ce type-là, des mecs qui ne sont pas traditionnels. Aujourd’hui, on cherchait un renfort en défense et on l’a avec François Moubandje. Et pour ce qui est de Mario, vous le savez, on souhaitait le voir chez nous depuis le début de cette campagne de transferts.
«Il existe toujours une part de stress quand tu te retrouves si proche de la fin du mercato.»Christian Constantin
Depuis le début de la campagne et pourtant, les papiers ont été envoyés à la ligue entre 17h50 et 18h00. Vous avez craint que tout ne soit pas réglé à temps?
Bien sûr. Il existe toujours une part de stress quand tu te retrouves dans une telle situation. C’est pour ça qu’il faut presser comme on doit presser pour y arriver. Ce n’est pas la première fois qu’on vit ça.
Comment est née cette idée un peu folle de faire venir Balotelli en Valais?
Lors d’une discussion avec Barthélémy au début de l’été. Je lui ai dit qu’après le covid et toutes ces années difficiles, il fallait donner une nouvelle dynamique au club. On devait se remettre en ordre de marche. On a aussi parlé à un garçon comme Cavani mais le nom de Mario est très vite venu sur le tapis. Les discussions ont été lancées dans les deux dernières semaines de juin. Après, c’est un joueur qui était convoité par d’autres clubs, qui avait un contrat en Turquie dont il était compliqué de se libérer et c’est ce qui a rendu difficile ce transfert. Mais dans les transferts, si un délai final existe, c’est pour le respecter et faire en sorte que les choses se fassent à temps.
Durant deux mois, qu’est-ce qu’on dit à un tel joueur pour l’attirer en Valais?
Écoutez, ça je le dis à Mario Balotelli pas à vous les journalistes (rires).
Vous l’avez dit, le libérer de son contrat en Turquie était compliqué. Comment se sont passés les longs échanges avec les dirigeants de son ancien club?
Comme c’est toujours le cas. Tu as le vendeur qui demande toujours plus et l’acheteur qui propose toujours moins.
Et au final?
Au final, tu arrives à trouver un compromis entre les deux parties.
«Si c’est mon plus gros coup en tant que président? On le saura à la fin de son passage chez nous.»Christian Constantin
Mario Balotelli au FC Sion, c’est votre plus gros coup en tant que président?
On le saura quand il aura terminé son passage chez nous. C’est là qu’on verra quelle trace il a laissé en Valais. Maintenant, vous le savez comme moi: les caractéristiques de Mario sont importantes. On attend donc beaucoup de lui.
Justement, qu’est-ce qu’on doit attendre d’un joueur d’un tel niveau et d’un tel caractère?
La première chose qu’on lui demande c’est de marquer des goals. S’il parvient à le faire, il nous changera la vie.