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Pourparlers: oui conditionnel de Kiev à Moscou

La Russie a proposé mercredi à l'Ukraine une deuxième séance de pourparlers directs à Istanbul, le 2 juin. Moscou entend transmettre à Kiev son "mémorandum" censé exposer les conditions russes pour un accord de paix durable

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News ATS, Keystone-ATS
28 mai 2025, 20:11
/ Màj. le 28 mai 2025 à 20:20
Le ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Lavrov propose une deuxième séance de pourparlers entre Russes et Ukrainiens, à Istanbul. KEYSTONE/EPA/MAXIM SHIPENKOV
Le ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Lavrov propose une deuxième séance de pourparlers entre Russes et Ukrainiens, à Istanbul. KEYSTONE/EPA/MAXIM SHIPENKOV © KEYSTONE

Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a de son côté expliqué au téléphone à son homologue américain Marco Rubio comment son pays entendait entamer des discussions avec les Ukrainiens en Turquie, selon le ministère russe des Affaires étrangères.

La Russie a en effet proposé mercredi à l'Ukraine une deuxième séance de pourparlers directs à Istanbul afin de lui transmettre un "mémorandum" censé exposer ses conditions afin de parvenir à un accord de paix durable.

Et ce après que le président américain Donald Trump eut adopté ces derniers jours un ton plus dur à l'égard de son homologue russe Vladimir Poutine.

"Pas opposés"

"Notre délégation, dirigée par (Vladimir) Medinski, est prête à présenter ce mémorandum à la délégation ukrainienne et à fournir les explications nécessaires lors d'un deuxième cycle de négociations directes reprenant à Istanbul, le 2 juin", a annoncé Sergueï Lavrov, dans un communiqué.

"Nous ne sommes pas opposés à de nouvelles réunions avec les Russes et attendons leur mémorandum", a réagi dans la soirée le ministre ukrainien de la Défense, Roustem Oumerov. "La partie russe dispose encore d'au moins quatre jours avant son départ (en Turquie) pour nous fournir son document à examiner", a-t-il ajouté.

Vladimir Medinski avait été à la tête des négociateurs russes au cours des pourparlers du 16 mai, déjà à Istanbul. Il s'agissait des premières discussions de paix directes entre Kiev et Moscou depuis celles du printemps 2022, au début de l'attaque russe à grande échelle contre l'Ukraine.

Ces échanges en Turquie n'avaient pas abouti à une percée pour trouver une issue diplomatique au conflit mais les deux camps s'étaient engagés à procéder à un échange de prisonniers d'une ampleur inédite, 1000 personnes contre 1000 personnes, qui s'est achevé le week-end dernier.

Tout en remerciant ses "partenaires turcs", Sergueï Lavrov a dit mercredi espérer que "tout ceux qui sont sincèrement intéressés" à "la réussite du processus de paix" soutiennent l'organisation de ce deuxième cycle de négociations.

Vendredi, il avait assuré que son pays travaillait sur ce mémorandum exposant sa position et le transmettrait prochainement à Kiev.

Pour l'heure, les positions officielles des deux belligérants semblent difficilement conciliables: la Russie exige notamment que l'Ukraine renonce à jamais à rejoindre l'Otan et lui cède les cinq régions dont elle revendique l'annexion, ce qui est inacceptable pour les autorités ukrainiennes.

Missiles de longue portée

Plus tôt, Moscou avait écarté mercredi la proposition du président ukrainien Volodymyr Zelensky d'un sommet trilatéral avec Vladimir Poutine et Donald Trump pour faire avancer les discussions.

"Une telle rencontre doit être le résultat d'accords concrets entre les deux délégations" russe et ukrainienne, avait tranché le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

Vladimir Poutine avait déjà ignoré l'invitation de M.Zelensky à le rencontrer en Turquie à la mi-mai.

En visite à Berlin pour s'y entretenir avec le nouveau chancelier allemand Friedrich Merz, le chef de l'Etat ukrainien a accusé la Russie d'entraver les pourparlers de paix en cherchant "des raisons de ne pas arrêter la guerre".

M.Merz a quant à lui annoncé que son pays aiderait Kiev à produire, à la fois en Ukraine et en Allemagne, des missiles de longue portée.

La question des restrictions de portée a été par le passé un sujet délicat, les Ukrainiens voulant utiliser les armes occidentales pour frapper des cibles militaires en profondeur en Russie mais ses alliés craignant de provoquer une escalade en l'y autorisant.

Volodymyr Zelensky a par ailleurs exhorté l'Otan à inviter l'Ukraine à son prochain sommet, arguant que son absence serait "une victoire pour Poutine".

Trump ne veut pas "faire capoter" un accord

Mardi, M.Zelensky a appelé Washington à de nouvelles sanctions contre la Russie, notamment contre les secteurs énergétique et bancaire.

Mais Donald Trump a dit mercredi ne pas vouloir sanctionner à l'heure actuelle la Russie : "Pour le seul fait que je pense que je suis près d'obtenir un accord et que je ne veux pas le faire capoter en faisant cela", a-t-il déclaré à la presse, s'exprimant du Bureau ovale.

Le président américain, qui essaye depuis mi-février de régler le conflit, a critiqué ces derniers jours Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine, leur reprochant de ne pas trouver un accord.

Mercredi, il s'est dit "très déçu" par les bombardements russes massifs du week-end dernier en Ukraine, qui ont fait au moins 13 morts, et pendant lesquels "des gens ont été tués en plein milieu de ce qu'on appellerait une négociation".

Dimanche, il avait été jusqu'à dire que le chef du Kremlin était "devenu complètement fou" en décidant de faire procéder à ces frappes.

La Russie, qui occupe environ 20% du territoire ukrainien, a pour sa part subi dans la nuit de mardi à mercredi une des plus importantes attaques aériennes depuis le début de la guerre, impliquant près de 300 drones ukrainiens.

Ce raid a notamment visé Moscou et perturbé le trafic dans plusieurs aéroports, sans cependant causer de dégâts majeurs.

News ATS
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