Didier Tholot après Bâle-Sion : "On a existé durant 40 minutes"

Battus par Grasshopper lors la reprise du championnat, les Sédunois voulaient également réagir à l’occasion du périlleux déplacement au Parc Saint-Jacques. Si ce déplacement est très souvent hostile aux Valaisans, ces derniers ont pris ce duel du bon bout. Et encore mieux, à la 20e minute, lorsque Théo Berdayes a tenté sa chance à l’orée des seize mètres. Une tentative, légèrement déviée par un défenseur, qui a pris à contrepied un Marwin Hitz fusillé sur sa ligne de but. À ce moment-là du match, le FC Sion était récompensé de son bon début de rencontre.

Un avantage d’un but que le club valaisan espérait garder jusqu’au retour des vestiaires. Sauf que le FC Bâle a décidé d'appuyer sur l’accélérateur, et à l’entame du temps additionnel, a égalisé grâce à Dominik Schmid (45e). Ce but a porté un gros coup au moral des Valaisans, qui, malgré la pause, n’ont pas réussi à passer à autre chose. Les assauts des Rhénans ont fini par payer, trois fois même, en seconde période. Une addition finale, 4-1, très salée. "On a existé durant 40 minutes", soupire Didier Tholot. "Au final, je pense que le score est un peu lourd, Bâle a été très efficace sur ses situations. On a montré des choses intéressantes durant 40 minutes, mais dans un match ça ne suffit pas", poursuit-il.

Si la note est sévère, les Valaisans ne peuvent s’en prendre qu’à eux-mêmes. Ils se sont montrés beaucoup trop imprécis dans les deux surfaces. "Le football est un jeu d’erreurs. Nous avons essayé de faire notre match, de développer du jeu", explique Numa Lavanchy. "Le momentum est passé du côté de Bâle après l’égalisation. Nous n’avons jamais réussi à redresser la situation. Il aurait fallu marquer sur l’une de nos occasions pour relancer le match. Malheureusement, ça n’a pas été le cas. À partir de ce moment-là, Bâle a eu le vent en poupe et ça a été compliqué à les stopper. On a perdu 4-1, on se tait et on retourne au boulot."

Deux matches, deux défaites. Le bilan 2025 du FC Sion contraste avec celui de fin 2024, où il avait terminé l'année avec trois succès consécutifs. "En début de saison, perdre à Bâle n’est pas une offense. Mais ce match, cumulé avec celui de Grasshopper le week-end dernier fait mal", regrette Didier Tholot. Et le calendrier ne va pas épargner les Valaisans, puisqu'ils vont enchaîner avec un déplacement compliqué sur la pelouse du leader de Super League, le FC Lugano. Huitièmes du championnat après vingt journées, ils se retrouvent désormais à quatre points du Top 6.