La période Covid aurait été bénéfique pour les écoles privées du canton

C’est le constat avancé par Alexandre Moulin, président de l’Union valaisanne des écoles privées (UVEP), lors de l’assemblée générale qui s’est tenue vendredi à Sion. L’association compte aujourd’hui 12 écoles membres, qui couvrent tous les niveaux d’enseignement, pour quelque 4'000 étudiants.

Avec 98% d’élèves étrangers pour certaines d’entre elles, le défi pour traverser la période Covid était de taille. « Cela a forcé ces écoles a être créatives et à proposer quelque chose de différent et de très innovant. Aujourd'hui, nous pouvons dire que nous avons été bénéficiaires de cette période », constate Alexandre Moulin. « Elle a été difficile, mais elle a permis de bousculer certaines habitudes. Ce qui était nécessaire pour nous positionner aujourd'hui comme des leaders. »

« Le Covid a forcé les écoles privées à être créatives et innovantes. » Alexandre Moulin, président de l'UVEP

« Cet effort était toujours présent de notre part, mais nous sommes aussi face au système public qui fonctionne bien. Nous devons donc nous démarquer, par exemple en testant des choses qui pourront ensuite être utilisées à l'école publique. »

Une alternative au service public

Christophe Darbellay, conseiller d’Etat en charge de la formation, a d’ailleurs rappelé lors de cette assemblée l’excellente collaboration qui existe avec le service public.

«Quand un élève est en échec, les écoles privées peuvent lui permettre de terminer son cursus.» Christophe Darbellay, conseiller d'Etat en charge de la formation

Loin d’être en concurrence, les écoles privées se positionnent comme une offre alternative. « C'est un soutien : quand un élève est en échec, nous avons souvent un dialogue très étroit avec ses écoles. Cela permet à ces jeunes de finir leur cursus, dans un environnement parfois plus adapté », rappelle Christophe Darbellay, conseiller d'Etat en charge de la formation.

L’association des écoles privées souhaite renouer prochainement avec les anciens étudiants établis aux 4 coins de la planète. Mais aussi tester de nouvelles façons d’enseigner, avec l’arrivée de l’intelligence artificielle ChatGPT.