Vladimir Poutine "a beaucoup de plans", a-t-il affirmé au début d'un sommet sur les droits humains, organisé par 25 ONG. Il avait un plan de "tuer Alexei Navalny", de "prendre Kiev" en quatre jours et de "faire de la Russie l'une des cinq premières économies au monde". "Il a échoué" et les proches de M. Navalny pensent qu'il en sera de même pour la détention de son ennemi numéro un.
Avec la guerre, le président russe "a diminué ses chances de rester au pouvoir, ce qui était toujours son plan. Nous pensons qu'il y a de nombreuses chances que ce plan échoue", insiste également M. Volkov. Il dénonce "un dictateur" accro aux sondages de popularité. Mais la population russe le soutenait moins avant le début de l'offensive en Ukraine qu'il a lancée pour faire augmenter l'approbation de ses actions, ajoute-t-il.
Selon M. Volkov, en exil depuis plusieurs années après plusieurs poursuites contre lui, la peine récente de neuf ans de détention dans des conditions drastiques contre M. Navalny "ne signifie rien". "La Russie est trop petite" pour que Vladimir Poutine et l'activiste contre la corruption cohabitent, a également affirmé son proche, qui appelle à rester "optimiste". Des dizaines de pays, dont la Suisse, ont demandé à plusieurs reprises la libération de celui-ci.