La Chambre valaisanne de commerce rejette l’initiative "Pour une Suisse qui s’engage"
La CVCI s’oppose à l’initiative fédérale « Pour une Suisse qui s’engage », dénonçant une mesure étatique coûteuse, nuisible aux PME, au marché du travail et au lien de confiance entre citoyens et institutions.

Dans un communiqué diffusé ce jeudi 8 octobre, la Chambre valaisanne de commerce et d’industrie (CVCI) annonce son opposition ferme à l’initiative populaire « Pour une Suisse qui s’engage », soumise à votation le 30 novembre 2025. Elle estime que ce texte imposerait de nouvelles obligations aux entreprises, qui participent déjà à l’effort collectif via la défense nationale et le service civil. Le projet de service obligatoire pour des tâches sociales ou administratives, sans lien avec la sécurité collective, inquiète particulièrement les PME, qui redoutent une désorganisation du travail et un frein à l’embauche, dans un contexte de pénurie de personnel qualifié.
La CVCI alerte aussi sur les effets sociétaux d’une telle mesure. Transformer un engagement volontaire en devoir généralisé reviendrait, selon elle, à affaiblir la confiance entre citoyens et institutions. L’instauration d’un service obligatoire défini par l’État serait perçue comme arbitraire et contre-productive, en remplaçant l’engagement libre par une contrainte. L’organisation valaisanne appelle à privilégier un soutien ciblé au bénévolat et au tissu associatif, plutôt qu’à introduire une nouvelle bureaucratie étatique jugée coûteuse et inefficace.
