Votations fédérales: le Valais dit NON à l'autodétermination, OUI à la surveillance des assurés
Non à l'initiative pour l'autodétermination.

Non à l'initiative pour l'autodétermination. Les Valaisans rejettent le texte porté par l'UDC à 67,60%. Ils ne veulent pas inscrire dans la Constitution fédérale la primauté du droit helvétique sur le droit international. Seules quatre communes haut-valaisannes (Bister, Ergish, Törbel et Zwischbergen) ont accepté le texte. Le rejet le plus massif vient de la commune de Vollèges (82%).
Sur plan national, le texte est balayé par 66,2% des voix. Tous les cantons ont dit "non". L'opposition la plus forte vient de Suisse romande, avec 77,4% de rejet à Neuchâtel, 76,6% dans le canton de Vaud, 75,5% dans le Jura, 75,3% à Genève et 72,6% à Fribourg. Bâle-Ville arrive ensuite avec 72,5% de "non". A l'opposé, l'initiative UDC a trouvé le soutien le plus marqué à Schwyz qui refuse le texte avec 52,7%.
Les Valaisans acceptent en revanche la nouvelle base légale pour la surveillance des assurés. Ils sont 59,82% à avoir accueilli favorablement le texte qui veut donner aux assurances sociales certains moyens de traquer la fraude, si besoin via des détectives privés.
Le Valais rejoint ainsi le reste de la Suisse où les citoyens ont accepté à 64,7% cette base légale permettant l'observation secrète d'assurés soupçonnés de triche. Seuls Genève et le Jura l'ont refusé.
L'objet le plus disputé dans le canton est l'initiative pour les vaches à cornes. Le texte est refusé du bout des lèvres à 51,18% par les Valaisans.
En Suisse, l'initiative "pour la dignité des animaux de rente agricoles" est rejetée à 54,7%. Six cantons, dont Genève, ont dit "oui". Les centres urbains, mais aussi certaines régions de montagne, semblent avoir été plus sensibles aux arguments des initiants.
Le taux de participation pour ces trois objets, dans le canton, est de près de 52%.