Vols militaires sur la base aérienne de Sion : l'armée donne des garanties aux riverains valaisans
Il n'y aura pas de tests du futur avion de combat de la Suisse sur la base de Sion, ni de transfert de vol de FA/18 durant ces essais à Payerne et Meiringen.

Il n'y aura pas de tests du futur avion de combat de la Suisse sur la base de Sion, ni de transfert de vol de FA/18 durant ces essais à Payerne et Meiringen.
Ce principe, c'est le commandant des forces aériennes, le divisionnaire Bernhard Mueller qui l'a écrit directement à l'ARAS, l'association des riverains de l'aéroport de Sion. En marge de ses assises annuelles de mercredi, l'association peut se targuer d'avoir obtenu les réponses qu'elle souhaitait, estime sonprésident Jean-Paul Schroeter (interview ci-dessous).
Le nombre de mouvements de jets et d'avions militaires à moteur en chute libre
La tendance se confirme en effet vers une quasi disparition des jets sur le Valais central. Les chiffres sont clairs : de 3590 mouvements en 2016, ils sont tombés à 102 l'an passé. Un effort particulier s’y rajoute pour limiter les «touch and go» (une amorce de pose de l’avion qui touche la piste avant de se relancer avec la post-combustion, particulièrement bruyante).
La diminution est presque aussi spectaculaire pour les avions à moteur de type PC7 et PC21 : de 2672 mouvements en 2016, Sion n'en a accueilli que 281 l'an passé.
Ce qui veut dire que les nuisances dues aux avions militaires seront bientôt négligeables se réjouit Jean-Paul Schroeter.